Le pape François est arrivé en Irak pour une visite historique. Mais que devient ce pays dont on parle très peu ? En fait, la réalité est plutôt positive, le pays a fait d’énormes progrès depuis la fin de la dictature de Saddam Hussein.
La population du pays est passée d’environ 25 millions d’habitants au cours des dernières années du règne de Saddam à 40 millions aujourd’hui.
Le produit intérieur brut par habitant est à près de 6 000 dollars aujourd’hui, contre moins de 4 000 dollars il y a vingt ans (en dollars constants de 2010). La production pétrolière est passée d’environ 2,5 millions de barils par jour dans les dernières années de Saddam à environ 4,7 millions de barils maintenant, et les recettes d’exportation du pétrole ont au moins triplé, en moyenne annuelle, depuis 2002.
L’espérance de vie est passée de 67 ans en 2002 à environ 73 ans aujourd’hui. Le taux d’alphabétisation à l’échelle nationale est passé de 74 % au tournant du siècle à 85 % aujourd’hui. La consommation d’électricité a plus que triplé depuis 2002. L’Irak est un pays qui a beaucoup changé en bien. Il faut rappeler aussi – ce qu’on oublie trop souvent – les sommes dépensés par l’Amérique pour la reconstruction de l’Irak : plus de 60 milliards de dollars (100 milliards en Afghanistan).