Pour beaucoup de commentateurs, de journalistes et de responsables politiques, Google et Amazon sont des dangers pour l’économie française, et non des opportunités. Leur puissance et leur position dominante sont décriées. Bruno Le Maire n’a jamais cessé de dire que son principal objectif a toujours été une taxe mondiale appliquée aux GAFA. Valérie Pécresse propose d’ailleurs le démantèlement d’Amazon et Google, les comparant aux gigantesques trusts américains du XXe siècle. En réalité, ce qui est reproché à ces deux GAFAM, c’est leur réussite ; et ils ont réussi parce que les consommateurs les ont utilisés en masse. Pourquoi ? Parce qu’ils rendent des services inégalables à tout le monde, aux particuliers comme aux entreprises. S’attaquer aux GAFAM pénaliserait toute l’économie.
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Un diagnostic de performance énergétique fait pour les écolos, pas pour les locataires
Vivre dans un logement humide ou froid est désagréable, c’est évident. Cela entraîne des coûts supplémentaires en chauffage ou la dégradation de l’appartement et des biens personnels des occupants, voire de leur santé. Un locataire dans cette situation pourrait donc se réjouir de la réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE) qui interdit aux propriétaires de louer ce que l’on appelle des « passoires thermiques ». Pourtant, cette décision n’a rien d’humaniste.
Le scientifique Steve Koonin appelle les gouvernements et les organismes scientifiques à dire clairement qu’il n’y a pas de crise climatique
Laurent Wauquiez s’est exprimé à plusieurs reprises ces derniers jours devant des publics divers, plus ou moins restreints. Notre administrateur Alain Mathieu a eu la chance de l’entendre et nous livre ci-après sa synthèse de ses propos
Les féministes aiment se plaindre du sort du ministère du Droit des femmes : il n’a pas assez de moyens, n’est pas assez considéré par le gouvernement… En se penchant un peu sur ses actions et son fonctionnement, on comprend : le ministère ne se préoccupe pas du droit des femmes mais des nouvelles idéologies.
Evolution des richesses dans le monde : la classe moyenne prend sa revanche sur les riches
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la richesse privée, autrefois détenue par les riches, s’est principalement concentrée dans la classe moyenne.
C’est un véritable pavé dans la marre que vient de lâcher Daniel Waldenström, professeur d’économie à I’lnstitut de recherche en économie industrielle de Stockholm. Dans un article en forme de réponse à Thomas Piketty publié sur le site VoxEU, l’économiste s’est livré à une analyse de l’évolution de la richesse mondiale depuis l’avènement de la révolution industrielle en 1890.
La flambée des prix de l’énergie, gaz, pétrole et électricité, a servi d’argument aux opposants du marché libre pour dénoncer ses excès et blâmer le « capital » de s’enrichir en profitant de la pénurie. Les anti-libéralisation du marché de l’énergie sont nombreux à l’extrême-gauche, à gauche et même à droite. Leur discours idéologique tient assez peu, face aux faits. Rappelons que la flambée des prix que nous connaissons est inédite par son ampleur. Elle est surtout causée par une conjoncture non moins exceptionnelle. Cette situation n’est pas appelée à durer et les prix devraient sensiblement redescendre en mai-juin 2022. Les opposants oublient deux faits substantiels : avant la crise les prix de l’énergie avaient atteint un niveau très bas, personne ne s’était plaint de la libéralisation du marché à ce moment-là ; et contrairement à ce qu’ils professent, c’est la France qui a le moins libéralisé son marché de l’énergie parmi les pays d’Europe de l’Ouest. Elle s’y est résolue sous la pression de la Commission européenne, mais elle a néanmoins maintenu divers mécanismes de régulation. Enfin, le Gouvernement est aujourd’hui engagé dans un contentieux avec la Commission, car celle-ci souhaite que la France poursuive la libéralisation de son marché de l’énergie.
Les finances locales à l’épreuve de la crise sanitaire ou les faiblesses structurelles d’un modèle de « gabegie de clocher »
La crise sanitaire a mené, en 2020, à une contraction sans précédent du PIB en temps de paix : -8,7%. Les finances locales ont été victimes d’un effet ciseau lié à la baisse de leurs ressources, notamment l’effritement des revenus tirés de la fiscalité affectée et de la hausse des dépenses du fait de la pandémie. 2020, qui devait être une année de consolidation des finances locales a en fait été une année de fragilisation.
Éric Ciotti, candidat à la candidature LR pour l’élection présidentielle, propose de remplacer l’impôt progressif sur le revenu par une «flat tax» au taux unique de 15%. Il a déclaré au Figaro : «Il faut sortir de cet assommoir fiscal qui frappe les Français et particulièrement une catégorie de français. On ne peut plus rester dans un système ou 10% des gens paient 70% de l’impôt. La situation actuelle devient confiscatoire et improductive car elle conduit à des stratégies d’arbitrage loisir/travail -à quoi bon travailler plus si tout part en impôt- ou d’optimisation fiscale, qui sont néfastes à l’économie. Je souhaite qu’on ait un impôt qui participe au financement des dépenses publiques mais n’empêche pas la création de richesse». Eric Ciotti a raison. L’IREF a fait, avant la pandémie, une étude, ci-jointe qui démontre la parfaite faisabilité d’une flat tax à 15%. Et son intérêt à tous égards. Alain Mathieu, administrateur de l’IREF, a recalculé, plus bas, la faisabilité de cette réforme par d’autres moyens sur la base de la dernière loi de finances. Et confirme à nouveau cette faisabilité.
Le 17 décembre 2010, un jeune Tunisien du nom de Mohamed Bouazizi s’est immolé par le feu pour protester contre le harcèlement policier. Son acte a déclenché une vague de révoltes à travers le monde arabe, les gens se soulevant contre l’autoritarisme et la pauvreté. La chute du régime de Ben Ali en Tunisie, après 23 ans au pouvoir, a suscité d’énormes attentes, l’espoir de mettre fin à l’injustice et à la corruption, celui de commencer à avancer vers la liberté, la démocratie et la prospérité économique.