Six mois après la fameuse loi Macron, un premier bilan a été tiré concernant la libéralisation du transport longue distance (trajets supérieurs à 100 km) par autocar. Il évalue les effets positifs sur l’emploi et la baisse du coût des trajets pour les consommateurs.
La mesure d’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs par autocar a surtout été contestée par les syndicats de la SNCF. D’après un récent rapport de France Stratégie, elle a pourtant déjà permis la création de 1 300 emplois directs.
Pas moins de 7 sociétés de transport sont en concurrence pour assurer ces trajets. Une concurrence qui profite aux usagers : le prix moyen au km d’un trajet en autocar est plus deux fois inférieur à celui d’un trajet similaire en train : 4.5 centimes par km contre 10 centimes par km.
3 commentaires
emplois crees
On parle des emplois crees mais on oublie de dire que celui qui voyageait en train ne le prend plus donc il manque le solde negatif de la SNCF et autres moyens de transports.
On n'a que la moitie de l'information
Contre partie du Car sur le transport ferroviere
La contrepartie est l'abandon de nombreuses lignes devenues de plus en plus déficitaires.
Dans ce contexte que devient le transport des marchandises qui disparaît peu à peu… Encore quelques poids lourds de plus sur nos routes et autoroutes.
Stratégie de cobussage !
C’est de la poudre aux yeux.
Transport par autocar : 2 fois moins cher que le train et 1 300 emplois créés en 6 mois.
On pourrait écrire : 2 fois moins cher que le train pour l’instant
et : 1 300 emplois crées en 6 mois sur la base des données fournies par les compagnies d’autocar relayé par France Stratégie.
1- Il n’y a pas 7 entreprises mais 3. Ouibus (SNCF), Isiline (Transdev) et Flixbus (General Atlantic & Daimler) Quand peu d’offreurs, c’est un marché oligopolistique. Ainsi, ces entreprises sont soustraites au régime de libre concurrence.
2- Il n’y a ici aucune concurrence, bien au contraire. 1. On ouvre le marché pour obtenir un effet d’annonce. C’est souvent politique. 2. Puis c’est la guerre médiatique: prix, lignes, marché de l’emploi… Dans le dernier temps on rachète les plus petits (concentration) pour s’entendre sur le partage du marché de manière légale : partage des lignes ou zones géographiques, tarifs etc.
3- Aucune entreprise ne gagne d’argent à l’heure actuelle, ce n’est pas l’objectif à atteindre. La question est de savoir qui a les ressources financières pour rester dans la course jusqu’au réel partage du gâteau pour obtenir les futurs subventions afin d’assurer le service car les autorités régulatrices doivent assurer la continuité territoriale. Leur principal concurrent Blabla.. est loin devant et il est très rentable, lui. A ce moment, ne vous attendez pas à recevoir l’information réelle à savoir si la décision a été bonne ou mauvaise. Car, c’est seulement une fois les subventions accordées soustrait des recettes que l’on pourrait juger si les bus Macron étaient un choix judicieux par rapport au maintien des lignes de chemin de fer qui seront alors irrémédiablement hors d’usage.
Bref, en attendant, vous pourrez toujours cobusser (Cf, leur définition) covoiturer gratuitement avec http://www.seateezy.com si les autocaristes et les conducteurs jouent le jeu.
http://www.autocaristes-de-france.com