En Amérique, il est tout à fait normal de faire des dons aux partis politiques lors des élections. Cela se passe dans la transparence et dans le respect des règles…
société civile, bénévolat, philantropie
Philippe Juvin a inscrit dans son programme l’idée de flécher l’impôt sur le revenu selon le souhait du contribuable. Il ne s’agit là que de l’extension d’une idée chère à la gauche. Mme Hidalgo a institué à Paris un budget participatif pour « renforcer les liens entre les citoyen.ne.s, les institutions et leurs représentants, assurer toujours davantage de transparence et renforcer la codécision relative à ses investissements, conforter la pédagogie de l’action publique et s’appuyer sur l’expertise et la créativité des Parisiennes et Parisiens pour inventer, ensemble, une ville plus résiliente et plus solidaire ». A ce titre 25 % du budget d’investissement de la Ville de Paris est décidé de manière participative « en offrant la possibilité à tou.te.s les Parisien.ne.s de proposer des projets qui, s’ils sont votés, seront réalisés ou financés par la Ville ».
Le budget 2022 prévoit plus de quatre milliards d’euros pour le ministère de la Culture, soit son plus gros financement depuis sa création. Cette manne étatique est-elle vraiment la clé du succès pour la culture ?
Il est de plus en plus question de faire payer les (plus) riches. Il s’agit des individus mais aussi des entreprises (multinationales) qui devraient être taxées encore plus. On parle même du retour de l’ISF, de l’augmentation des droits de succession et notre ministre de l’Economie, M. Bruno Le Maire, se vante d’avoir contribué avec succès à l’instauration d’une imposition mondiale minimale des entreprises. Quel exploit pour la France ! M. Le Maire devrait plutôt se poser cette question : pourquoi l’Irlande par exemple, qui taxe moins les entreprises que la France (12.5 % contre 33 %), a-t-elle plus de rentrées fiscales (3.14 % du PIB) grâce à son taux d’IS que la France (2.24 %) ? Et pourquoi ce pays autrefois très pauvre a-t-il, aujourd’hui, un PIB par habitant presque deux fois plus élevé que celui de la France (60 200 euros contre 33 100 euros, 2019) ? On est (presque) sûr que le ministre ne s’interrogera pas…
Bezos ne se retire pas, il continue en tant que donateur
« Il a fait du fric et maintenant il se retire ». C’est à peu près ainsi qu’ont réagi de nombreux internautes (parmi eux, des journalistes) sur les réseaux sociaux…
L’Etat ne doit pas s’occuper des associations, ni des bénévoles !
Le secrétaire d’Etat Gabriel Attal vient d’annoncer le « déblocage de 28 millions d’euros pour les associations ». Cette somme s’ajoute aux 5 Mds d’euros de subventions accordées tous les ans par l’Etat français aux associations. Malheureusement, les dons privés sont 6 fois plus importants au Royaume-Uni, 3 fois plus en Allemagne et 100 fois plus aux Etats-Unis ! Dans ces pays, l’Etat ne se mêle pas des associations, ni des fondations qui vivent de l’argent privé.
La publication du classement mondial des milliardaires et les inévitables commentaires sur les inégalités ont complètement occulté le don que vient de faire justement l’un de ces milliardaires.
L’article de Nicolas Lecaussin avec la proposition de l’IREF concernant la création des Fondations en France est publié par le quotidien l’Opinion dans son numéro du 4 avril.
L’Etude de l’IREF sur les fondations est présentée (31 mars) dans le quotidien Les Echos .
2 320 fondations en France contre 87 000 aux Etats-Unis
Il y a 37 fois plus de fondations aux Etats-Unis qu’en France ! C’est ce qui ressort de l’Etude que vient de publier l’IREF. Fin 2016, la France comptait 2…