La droite française est-elle la plus bête du monde ? La réponse est sûrement oui et on vient d’en avoir une nouvelle preuve : un amendement au projet de loi…
Sarkozy
Dans sa chronique récente, du 4 février, intitulée « Perspectives », publiée dans l’Express, Jacques Attali demande la réorganisation de l’économie mondiale. Partant du constat que l’économie mondiale serait incompréhensible (sic), Attali propose de l’analyser comme celle d’un pays unique. Il faudrait donc un Etat régulateur et une politique de la demande. Pour ce faire, la solution consisterait à créer une « banque centrale planétaire », dotée d’une « gouvernance démocratique » (encore heureux !), et d’une « monnaie mondiale, capable de déverser des ressources massives sur le monde sous forme de liquidités ou d’investissements ».
A voir les surenchères réformistes des candidats à la présidence de l’UMP (et donc du possible futur candidat aux présidentielles), on ne peut que se réjouir. A l’exception d’Alain Juppé, qui a le plus grand mal de se débarrasser de l’étatisme chiraquien (même s’il ose parler de la suppression de l’ISF et d’une harmonisation fiscale avec l’Allemagne), les autres – François Fillon, Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire – font des propositions économiques de bon sens et, souvent, audacieuses, pour un pays comme la France.
Mes chers compatriotes,
L’heure est très grave. La France ne cesse de s’enfoncer dans le marasme économique et social. Nous battons des records de taux de chômage et nos entrepreneurs fuient le pays. Le système éducatif s’effondre alors que les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires n’ont jamais été aussi élevés. Les socialistes ont clairement montré leur incapacité à réformer le pays. Mais le temps des constats et des diagnostics est largement révolu. Nous savons ce qu’il faut faire. C’est pour cette raison – et uniquement pour cette raison – que j’ai décidé de revenir en politique avec pour objectif principal de gagner les élections présidentielles de 2017. Je veux agir. C’est pourquoi cette Lettre est adressée surtout aux Français que j’ai déçus durant mon premier mandat.
Les gens au pouvoir se croient tout permis. Des écoutes sans doute, mais aussi du chantage, des menaces et de la diffamation : des armes que le ministre Arnaud Montebourg n’a pas hésité à brandir contre le patron de Numéricable, coupable de s’être opposé au choix du gouvernement par son achat de SFR. L’Etat et la vertueuse République française perdent actuellement toute honorabilité.
Il ne suffit pas qu’au sommet de l’Etat, le mensonge soit devenu la règle avec les écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat, Me Herzog, que le secret professionnel des avocats soit violé sans scrupule, – s’y ajoute encore cette arrogance des politiciens prêts à utiliser tous les moyens, jusqu’au chantage, pour combattre l’un de leurs adversaires.
Pour le Professeur Jean Philippe Feldman : « sûrement pas ! » Ce sont là des « mesures d’urgence », sans vision à long terme, et sans rupture avec les politiques, présentes et passées. Il n’y a aucune référence aux privatisations ou à la concurrence, mais le maintien des dépenses publiques à un niveau de 50 % du PIB. Le grand parti d’opposition doit réviser sa copie !
Que retiendra-t-on des vœux du Président ? Sans doute le « pacte de responsabilité ». Mais pourquoi les entreprises passeraient-elles un pacte avec l’Etat qui porte la responsabilité du chômage ? Et en quoi le « modèle social français » nous protégerait-il de la ruine, alors qu’il nous y plonge ? Le Pr.Jean Philippe Feldman s’interroge…
L’abus de pouvoir prend aujourd’hui la forme d’une multiplication de textes, posant de nouvelles normes, créant de nouveaux impôts. Le secteur financier est particulièrement touché. Rappel de quelques-uns de ces abus au cours des dernières semaines : qui va rester en France ?
Quel est le point commun entre les socialistes Claude Bartolone, Pierre Moscovici, Jérôme Guedj, l’UMP Xavier Bertrand, le Vert Daniel Cohn-Bendit, les Front national Marine le Pen et Florian Philippot et la revue Marianne ? C’est l’antilibéralisme ! Tous ont trouvé le remède parfait à la situation économique désastreuse de la France : plus d’interventionnisme et moins de libertés économiques.
La fiscalité est source de pouvoir, de clientélisme, mais aussi de corruption. Elle est également le levier le plus facile de la politique économique et financière. Au lieu de l’employer à hue et à dia, il serait temps de la ramener à sa juste place.