Le CAC 40 : cet indice phare de la bourse de Paris vient de fêter son trentième anniversaire. Créé à la fin de 1987 (alors que le premier des indices américains, le Dow Jones, date de 1885) il mesure (toutes les 30 secondes) la valeur d’un panier de 40 titres pondérés par leurs flottants et côtés à la bourse de Paris (plus précisément sur Euronext). A la différence d’autres indices tels le DAX allemand, il ne tient pas compte des dividendes distribués par ses 40 titres. Pour permettre le calcul des gains et des pertes (et aussi des comparaisons avec le DAX et d’autres indices incluant les dividendes) Euronext publie également un indice CAC gr (gross revenue) et un autre nommé CAC nr (net revenue) le premier tenant compte des dividendes avant fiscalité et le second après.
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Avec une vraie réforme, le bac pourrait devenir un examen indépendant du ministère et de l’Etat. A l’instar des concours d’anglais (TOEIC, TOEFL) bien connus des étudiants, ou de français (DELF) mieux connus des étrangers, il validerait des compétences dans une parfaite objectivité.
Mathieu Laine et Jean-Philippe Feldman (Plon, 2018)
La période de Noël est aussi très propice à la lecture. L’IREF vous recommande quelques ouvrages politiquement et économiquement incorrects… pour y puiser les remèdes indispensables dans un pays où l’on trouve encore trop d’idéologie bien-pensante…
Les gouvernants ne cessent de mentionner la formation professionnelle et l’apprentissage dans leurs discours – et leurs promesses – sur le chômage. Ils oublient néanmoins de rappeler quelques données essentielles et surtout l’échec de leurs politiques. Officiellement, la formation professionnelle représente plus de 31 Mds d’euros. Pour quels résultats ? Le taux de chômage français est plus de deux fois supérieur à celui de la plupart des pays riches. Celui des jeunes est même quatre fois plus élevé qu’en Suisse ou en Allemagne !
Les réformes fiscales de Donald Trump pourraient utilement servir de modèle à l’Europe et à la France en particulier. La baisse de l’impôt sur les entreprises et sur les particuliers est évidemment très favorable à la liberté et donc à l’activité et au redéploiement de l’économie. Néanmoins, ces réformes ne sont peut-être pas aussi importantes car elles ont aussi leur coté négatif.
Cher(e) ami(e) de l’IREF,
Etes-vous satisfaits par la politique d’Emmanuel Macron ? Pensez-vous qu’il prend les mesures nécessaires au redressement de la France ? Ou, au contraire, craignez-vous que le pays ne s’enfonce encore plus, au risque de devoir, vous, en payer le prix ?
Nous faisons partie de ceux qui considèrent que la plupart des « réformes » proposées par le président Macron seront insuffisantes pour relever la France, voire nuisibles à son redressement.
Le rapport de la Cour des comptes, qui établit le constat de l’échec coûteux de la politique de Santé, propose encore plus d’Etat au lieu de s’inspirer des réformes de libéralisation faites à l’étranger !
Les Français attendaient une baisse massive des dépenses publiques et, corrélativement, des prélèvements obligatoires. En définitive, les projets de loi de finances de l’Etat et de la Sécurité Sociale apportent surtout un grand chambardement au travers de la suppression partielle de l’ISF, transformé en IFI, de l’exonération de la taxe d’habitation de 80 % des foyers, de l’instauration d’une flat tax – le PFU– à 30 % sur les revenus mobiliers, d’une hausse de 1,7 % de la CSG et des baisses des cotisations maladie et chômage pour les salariés du privé et des cotisations d’allocation familiale et de maladie-maternité pour les professionnels indépendants. Il s’agit finalement de prendre à Pierre pour donner à Paul. Mais pas de réforme de fond. Tout ça pour ça !
De toutes les implications économiques de l’UE avec le marché mondial, peu de politiques ont été aussi débattues et critiquées que la politique agricole commune, ou PAC. C’est via la PAC que les agriculteurs de l’UE reçoivent 45 milliards d’euros de subventions chaque année, le but étant de maintenir la stabilité de l’agriculture européenne, d’assurer aux agriculteurs un revenu et des prix corrects, et de faire avancer le développement agricole entre les Etats membres. Mais en réalité, cette politique ne fait quasi rien d’autre que pousser à la surproduction, accaparer 35% du budget global de l’UE et étouffer les économies innovantes. Loin d’apporter aucun profit économique, elle serait plutôt exemplaire de la manière dont l’Etat peut pervertir et dégrader un marché. Très franchement, cela fait belle lurette que le PAC aurait dû disparaître.