A 78 ans, Bernie Sanders est devenu le principal candidat à l’investiture démocrate. Il a fini en tête lors des derniers caucus qui ont même relégué le favori Joe Biden à la quatrième place. Sanders est un profil plutôt atypique pour l’Amérique. Son programme socialiste rappelle un peu celui de Mitterrand en 1981 et il n’y a pas beaucoup d’exemples comme lui dans le passé politique du pays. S’il n’avait pas obtenu ces bons résultats électoraux et si les sondages n’avaient pas montré son impact auprès des jeunes surtout, on lui aurait prêté beaucoup moins d’attention. Mais que propose-t-il ?
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La politique fiscale d’Emmanuel Macron est-elle faite pour les « riches » ?
L’étiquette de « président des ‘’riches’’ » colle à la peau d’Emmanuel Macron comme un sparadrap depuis le début de son quinquennat. En cause, notamment, ses choix de politique fiscale. La raison de cette itération tient cependant plus au raisonnement suivi, constamment déficient car exclusivement concentré sur les aspects redistributifs de la fiscalité, qu’à la politique même du président de la République. Quand les prélèvements obligatoires et la redistribution représentent la moitié du revenu national (et considérablement plus, à l’échelle de certains individus, si l’on tient compte de la très forte progressivité du système socio-fiscal), il est délicat de traiter isolément de mesures fiscales, et pour ainsi dire fallacieux de les qualifier de « cadeaux ». À mi-mandat, et après l’adoption de trois (2018, 2019 et 2020) des cinq budgets du quinquennat traduisant l’ensemble des engagements de campagne du candidat, quelle analyse alternative peut-on faire de la politique fiscale du président Macron ?
Le chômage baisse en France et c’est évidemment très satisfaisant. Il est vraisemblable d’ailleurs que ces résultats sont en partie dus aux réformes du droit du travail engagées depuis deux ans et peut-être aussi à l’institution du PFU, la flat tax française à 30% sur les revenus mobiliers qui a encouragé l’initiative. Aussi imparfaites que soient les orientations de la présidence d’Emmanuel Macron, dont le libéralisme d’Etat repose sur cet oxymore et relève d’une incongruité inquiétante, elles ont infléchi la politique en faveur des entreprises.
Il existe plusieurs politiques rentables et favorables au marché qui pourraient être mises en œuvre par l’Allemagne et l’Union européenne pour réduire l’impact des émissions de carbone sur l’environnement. Toutefois, ces solutions sont mises de côté alors que la Commission européenne tente de créer une économie planifiée par des mesures « vertes ».
En décembre dernier est parue l’édition 2019 de l’Human Freedom Index, produite de manière conjointe par cinq think tanks libéraux : le Cato Institute, le Fraser Institute, et la Friedrich Naumann Foundation for Freedom, l’IAE et le Visio Institute. Effectuant un classement et une analyse des pays en matière de libertés publiques (mêlant liberté économique et personnelle), cet index est très instructif sur l’état du libéralisme en France vis-à-vis de ses voisins. Force est de constater que des progrès majeurs sont à faire au sein de l’Hexagone.
En ce qui aurait dû être une trêve et qui se trouve être une grève, le temps est venu de dresser un premier état des lieux d’une réforme qui, accédant à la lumière après un long cheminement souterrain, est parvenue en quelque mois à fédérer contre elle nombre d’oppositions, et des plus diverses, jusqu’à perturber le déroulement de la période des fêtes de fin d’année si chère au cœur des Français. Il a été dit et annoncé tant de choses et leurs contraires en si peu de temps qu’il est difficile de dresser un constat apaisé de la situation actuelle, qui ressemble plutôt encore à un chantier en cours d’approvisionnement qu’à un bâtiment dont la construction progresse normalement sur des fondations fermement établies. Et il faut bien reconnaître que les axes qu’emprunte la réforme sont tellement évolutifs, les désordres et contre-ordres tellement généraux, qu’on a quelque peine à s’y retrouver entre ce qu’on pourrait appeler l’assise des axes fondateurs et le pilotage de la réforme elle-même.
Environnement : les pays riches sont plus propres et plus sûrs que les pays pauvres
En rejouant le scénario du paradis perdu et du bon sauvage, le versant décroissant du discours écologiste développe une vision décliniste de la civilisation industrielle. Les pays riches sont réputés être des enfers environnementaux quand la pauvreté serait la « garantie » d’un environnement sain. De nombreux chiffres et indicateurs infirment pourtant ce mythe.
Quelques enseignements pour la France et la droite en particulier
Le Parti conservateur britannique a obtenu une victoire historique lors des dernières élections législatives organisées dans un contexte particulier de débats acharnés autour du Brexit. Ce sont les meilleurs résultats depuis l’époque de Margaret Thatcher et de sa troisième victoire législative en 1987. En face, le Parti travailliste (Labour) dirigé par Jeremy Corbyn obtient les plus mauvais résultats depuis 1935. Que nous apprennent ces élections ?
Depuis plusieurs décennies, les Français sont sommés de cotiser à un système de retraite par répartition, l’un des plus coûteux de l’OCDE. Ce système instaure une lutte des âges où les actifs se voient confisquer environ un quart de leurs revenus pour financer les retraites des seniors.
« Faire plus avec moins ne marche nulle part ». Cette affirmation catégorique est assénée dans une tribune du Monde par plus de 140 collaborateurs de Radio France. Ces derniers s’inquiètent légitimement des suppressions de postes prévues dans le service public audiovisuel. L’argument est toutefois étrange. Il consiste à nier l’existence de la notion même de productivité, un concept auquel les contribuables qui financent Radio France sont quotidiennement astreints dans leur vie professionnelle.