Ce sont les pays les plus réformateurs qui ont la compétitivité la plus élevée. Moins de dépenses publiques, c’est moins d’impôts, plus d’attrait pour l’entreprise et l’emploi. A l’inverse, la France croit vaincre le chômage et devenir compétitive en multipliant les aides aux entreprises et aux chômeurs. C’est une erreur.
OCDE (Etats membres)
7 millions de Français sont salariés par l’Etat et ses satellites. Presque autant dépendent de l’argent public. Au total, la moitié des Français est à la charge de la collectivité. C’est une véritable drogue : le goût du travail et l’esprit d’initiative se perdent. Le nouveau pouvoir veut encore élargir la sphère publique : les hommes libres peuvent encore réagir.
La crise et la mondialisation n’expliquent pas la situation actuelle de l’économie française. Le mal français est celui des charges sociales (coûts de la Sécu), du Code du Travail, de la fiscalité et des dépenses publiques. C’est le modèle social français qui plombe notre économie. Le candidat président promet-il une vraie rupture ?
Une nouvelle équipe au pouvoir a 100 jours pour lancer des réformes. Mais elle réussira si elle annonce dans les 100 heures les mesures qu’elle va prendre. C’est l’option choisie par Obama ou Reagan. Voici les cinq priorités pour la France définies par notre Institut.
On n’embauche pas quand on ne peut pas licencier. Pour lutter contre le chômage massif, l’Espagne et l’Italie libèrent le marché du travail. Qu’attend la France ? L’IREF propose la suppression de l’article L1235 (1-6) du Code du travail qui fixe la procédure du licenciement.
Le « politiquement correct » veut que la France ait un modèle social qui l’aurait préservée du plus gros de la crise. Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, a l’impertinence de rappeler quelques chiffres qui montrent que la France est l’un des pays les plus atteints, parce que le modèle social a été surtout un modèle fiscal.
Le projet de l’UMP 2012 pour l’éducation a le mérite de dégraisser le mammouth : ce ne sont pas les moyens financiers ni les postes qui manquent, c’est la motivation des enseignants, sinon leur qualité. Mais pourquoi ne pas aller jusqu’à l’autonomie complète, la concurrence entre établissements et les bons scolaires ? C’est ce que se demande Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
90 fonctionnaires pour 1 000 habitants en France, 50 en Allemagne. Christian Vanneste, député du Nord et Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, passent en revue les réformateurs en Suède, au Canada, en Allemagne, en Angleterre ou au Portugal : tous venus de la gauche. L’idéologie a laissé place au réalisme.
Avec toute la précision de l’avocat fiscaliste, Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, passe le budget 2012 au crible. Une accumulation de nouveautés, toujours dans le sens de plus de prélèvements. Mais un déficit persistant faute de sérieuse réduction des dépenses, laissant prévoir un endettement encore alourdi.
Les pauvres sont-ils en train de se multiplier en France ? Prenant un recul nécessaire face au débat de ces dernières semaines sur l’écart entre riches et pauvres, débat provoqué par l’étude de l’INSEE fin août, Nicolas Lecaussin donne des précisions qui donnent à réfléchir.