Non, il ne faut pas s’abandonner au nouveau paradigme de la normalité. Non, il n’est pas normal que la présidence de la République, à peine le gouvernement composé, se galvaude dans les querelles de faux ménages à peine recomposés. Non, il n’est pas davantage normal que la France veuille battre le record mondial de l’imposition des revenus, fussent-ils supérieurs, à un taux au-delà de 90 % avec les CSG/RDS qui l’accompagnent.
Obama
L’économie américaine a enregistré une croissance de 2.2 % au premier trimestre 2012 au lieu de 3 % comme prévu. Mais l’économie américaine connaît un taux de croissance positifs depuis…
Durant la campagne électorale qui commence véritablement entre Obama et Mitt Romney, le président en exercice ne pourra pas s’appuyer sur son bilan qui est très mauvais malgré un léger…
Etats-Unis, Grande Bretagne : la nouvelle bataille contre l’Etat Providence, ses dépenses et ses impôts, est engagée. La France devra attendre : les programmes électoraux annoncent une fiscalité renforcée. L’enjeu, c’est pourtant la liberté et la responsabilité des hommes, rappelle Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF.
Une nouvelle équipe au pouvoir a 100 jours pour lancer des réformes. Mais elle réussira si elle annonce dans les 100 heures les mesures qu’elle va prendre. C’est l’option choisie par Obama ou Reagan. Voici les cinq priorités pour la France définies par notre Institut.
Un « Buy European Act » ? L’idée circule : pour garder les emplois en France, les commandes des administrations françaises devraient porter sur des produits français. Au niveau européen, cette mesure serait la réplique de ce que vient de faire Barack Obama aux USA. La mondialisation serait-elle détruite par une nouvelle vague de protectionnisme au prétexte fallacieux de créer des emplois ?
Le modèle social français nous aurait protégé contre la crise, mais le chômage ne cesse de progresser dans notre pays, alors qu’il diminue aux Etats-Unis. L’écart avec les Etats-Unis se creuse, mais il est très ancien, et tient à la différence dans le fonctionnement du marché du travail et dans la liberté d’entreprendre. Analyse comparative faite par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF
Pour soigner le choléra financier les Etats en appellent à la peste fiscale. Aux yeux des gouvernants, qui prêchent la « rigueur », ce sont les contribuables qui mettent les Etats en difficulté : à travers les niches et fraudes, ils se dérobent devant l’impôt. Un tel plaidoyer inspire à Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, une version originale de la célèbre fable de La Fontaine : « Les Etats malades de leurs dépenses ».
La crise de 2008 a fait plus de dégâts que les attentats de septembre 2001
A l’approche de l’anniversaire du 11 septembre, quelques vérités économiques s’imposent. Bean Laden souhaitait pousser l’Amérique vers la faillite suite aux attentats. Rien de cela ne s’est pas produit. Après une courte récession et malgré les coûts des attentats, l’économie a connu une forte croissance et la productivité a augmenté. Par contre, la crise de 2008 – et le plane de relance d’Obama – a eu des conséquences encore plus graves.
En France le culte d’Obama n’a pas résisté au dernier vote qui a installé les Républicains au Congrès. Désormais l’administration Obama ne cesse de faire des coupes sombres dans les dépenses publiques. Nicolas Lecaussin s’est amusé à faire une comparaison entre le budget Obama et le budget Sarkozy : explosif !