« Je ne suis pas le président des riches », se défend Nicolas Sarkozy dans les médias. « Je ne serai pas le président des riches », ne cesse de clamer le candidat socialiste qui veut imposer à 75 % ceux qui ont des revenus supérieurs à 1 million d’euros. Les autres candidats ne sont pas en reste : de l’extrême gauche à l’extrême droite, on veut punir les riches, les faire payer avec la conviction que, d’une part, la crise leur est imputable et que, d’autre part, ils doivent payer pour le redressement du pays. Les politiques se trompent lourdement. Les riches d’aujourd’hui sont aussi ceux qui créent les entreprises et les emplois dont nous avons tant besoin. Pour connaître la vérité sur les riches et combattre la désinformation sur les inégalités, lisez l’ouvrage de Jean-Philippe Delsol et auquel j’ai collaboré : A quoi servent les riches ? (Lattès). Pour l’acheter, cliquez ici . (les bénéfices de la vente du livre sont intégralement encaissés par l’association IREF).
Impôts et Fiscalité
Les propositions sur l’emploi des candidats Sarkozy et Hollande ont plusieurs points en commun. D’abord, ils nous donnent une impression du « déjà vu » ou « déjà fait ».…
Les dernières statistiques concernant les rentrées fiscales en Grande-Bretagne montrent que la hausse du taux d’impôt maximal de 40 à 50 % pour les revenus de plus de 150 000 livres/an a rapporté 5 % de moins que le taux à 40 %. Les pertes pour l’Etat sont estimées à environ 500 millions de livres sterling. La hausse du taux a été adoptée par le gouvernement précédent mais David Cameron l’a maintenu en vigueur. L’aspect positif c’est que l’actuel ministre des Finances, George Osborne, s’est engagé à analyser les effets de la hausse des impôts et éventuellement la corriger. Pour en savoir plus, cliquez ici .
Suite à la pression des Républicains du Congrès et de la société civile, le président Obama a décidé de baisser le taux de l’impôt sur les sociétés en le ramenant…
Le rapport de la Cour des Comptes concernant la fusion des impôts et du Trésor public que vient de dévoiler le journal Le Parisien (21 février) confirme ce qu’on savait : le monde des impôts est notre ennemi. « Réformé » depuis 2007, cette administration gigantesque (environ 180 000 fonctionnaires) reste une citadelle qui consacre ses activités à écraser l’activité économique. Ce ne sont pas les quelques dysfonctionnements ridicules (informatique inadaptée, déplacements évitables, mauvaises réponses au téléphone…) révélés par la Cour des Comptes qui importent mais les pouvoirs énormes dont dispose cette administration. Elle a le monopole des statistiques économiques et fiscales et elle est juge et partie lors des différends avec les contribuables. Si celui-ci conteste, c’est le même service qui décide du bien fondé de la contestation ! Plus encore – on l’oublie trop souvent – le contrôleur doit faire du chiffre sur le dos des contribuables. Et en fonction des résultats, il augmente sa rémunération avec des primes. Redresser la France c’est aussi changer de fond en comble ce ministère. Les Suédois n’ont plus que 400 fonctionnaires. Les services des impôts ont été confiés au privé.
Les idées des principaux candidats aux élections présidentielles sont de plus en plus visibles. Les trois principaux – Sarkozy, Hollande, Bayrou – veulent surtout grignoter des voix aux deux extrêmes,…
Pour pouvoir taxer les plus-values des contribuables français quittant le territoire national, la loi française autorise désormais le fisc à établir la base de leurs impôts à la veille de leur départ ! C’est en pure infraction aux principes généraux du droit. C’est un abus de droit.
Suite à l’article de Jean-Philippe Delsol, « La vérité fiscale si je mens », qui a été publié par Les Echos, de nombreux internautes nous ont écrit. Parmi eux, un haut fonctionnaire de Bercy qui, bien entendu, a souhaité garder l’anonymat. Voici son message qui décrit parfaitement l’état d’esprit de ceux qui font la politique économique et fiscale de la France.
Charles Beigbeder sera-t-il candidat et élu dans le XIIème arrondissement de Paris ? L’IREF s’en réjouit : il propose la flat tax et diverses réformes empreintes de bon sens. Rarissime.
Contribuables Associés et l’IREF viennent d’organiser une série de conférences sur les impôts à Rennes, Lyon et Lille (pour plus d’infos, cliquez ici). Ce qui ressort de ces déplacements, au-delà de la qualité des interventions, c’est le ras-le-bol des contribuables face à l’inflation des taxes et autres impôts. Une grande déception aussi après les cinq années d’un président de droite qui leur donnait espoir en 2007. Mais plus que la hausse des impôts, c’est l’insécurité fiscale qui provoque l’inquiétude et l’exaspération. La législation change presque tous les jours et on ne peut s’y retrouver qu’avec l’aide d’un conseiller fiscal. La clarté et la simplicité sont les caractéristiques du système fiscal suisse qui a été analysé à ces conférences. Sans oublier les taux très bas… Que faire ? Comment agir ? L’impatience était visible chez les participants. Contribuables Associés et l’IREF se battent pour faire évoluer les choses et persuader les politiques. En attendant le grand soir de la révolte fiscale.