Les couacs, tâtonnements et reculades autour du projet de budget 2013 mesurent toute la distance qui sépare la vie politique française de celle d’une vraie démocratie parlementaire. Le Premier Ministre n’est que la doublure du Président, et le Parlement n’est qu’une chambre d’enregistrement. Le contraste avec l’Angleterre est flagrant.
François Hollande
Le Président de la République a annoncé la création de ce Haut Conseil. Il sera rattaché à la Cour des Comptes et se voit confier des missions tantôt impossibles, tantôt inutiles. En Grande Bretagne, l’Office for Budget Responsability est un consultant à la disposition du Parlement et ses avis peuvent obliger le gouvernement à réviser sa politique fiscale et budgétaire.
Entretien de Nicolas Lecaussin (IREF) avec Sophie Pedder, auteur de l’ouvrage Le déni français (Lattès, 2012). Cette journaliste dirige le bureau parisien de la célèbre revue The Economist. Elle ne comprend pas pourquoi la France ne veut pas voir les mesures qui s’imposent et qu’ont prises des pays aussi divers que la Suède, l’Allemagne, voire même l’Italie et l’Espagne.
Les membres des cabinets de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault : proches de l’ENA et très loin de l’entreprise
Cette enquête porte sur 84 membres (parmi 94) des cabinets du Président et du Premier Ministre. C’est une armée d’énarques (+ 50 %), tandis que peu d’entre eux ont la moindre expérience de l’entreprise (8 %).
Le grand soir fiscal arrive. Le Président Hollande a décrété le retour à la croissance dans deux ans. Pour atteindre son objectif, au demeurant souhaitable a minima, de revenir en 2013 à un déficit budgétaire inférieur à 3%, il escompte une croissance l’an prochain de 0,8% et il a annoncé 10 milliards d’économies et 20 milliards d’impôt nouveaux.
Les statistiques sont formelles : la croissance se poursuit dans les pays qui ont renoncé à accroître les dépenses publiques. Jacob Arfwedson, chercheur de l’IREF, résume un rapport récent de Johnny Munkhammar, ancien membre du Parlement suédois et auteur de » The End of Stimulus Policy » (American Enterprise Institute).
Il n’y a pas de concubine plus notoire que Madame Trierweiler. Et il paraît qu’elle est riche. Paye-t-elle pour autant l’ISF avec son concubin ?
L’économie du pays et le sort de milliers de salariés ont été suspendus à la grande « conférence sociale » la semaine dernière. Aucun résultat concret : le « dialogue social » concourt toujours à la tyrannie du statu quo. Voici cinq raisons majeures pour en finir avec ce mythe nuisible et scandaleux.
« Si vous voulez éviter la catastrophe économique et les défaites électorales, faites comme Tony Blair ! ». C’est le conseil donné dans une Lettre au Président rédigée par Nicolas Lecaussin. Une analyse saisissante des changements introduits en Angleterre par la gauche britannique.
« Back in the USSR » : vous souvenez-vous de la célèbre chanson des Beatles ? C’est celle qu’aurait pu entonner le Premier ministre français lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. En effet les mesures annoncées évoquent certaines politiques menées par l’ancienne URSS plutôt que celles d’un pays démocratique du début du XXIe siècle. Bien entendu – et fort heureusement – la France d’aujourd’hui est encore très loin de l’URSS. Mais elle s’éloigne aussi de plus en plus des autres pays européens réformateurs…