Une étude d’Euler Hermes, société d’assurance du groupe Allianz, estime que le retard vaccinal de l’Union Européenne pourrait coûter près de 90 milliards d’euros à l’économie en 2021. Indispensable pour…
flexibilité
Le mercredi 18 septembre, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, ratifiait une loi contraignant un certain nombre de plateformes de VTC à requalifier leurs prestataires indépendants en salariés. Cette nouvelle législation a été introduite après des années de débats relatifs à la nature des rapports qu’entretiennent les travailleurs avec les entreprises appartenant au secteur de l’économie numérique et des plateformes. Ces entreprises représentatives de la fameuse « ubérisation de l’économie » ont longtemps fait valoir l’indépendance qu’elles offraient à leurs « collaborateurs ». Pas de comptes à rendre. Pas de hiérarchie ni de supervision. Mais les changements de politiques tarifaires, les systèmes de notation et les cadences imposées aux prestataires indépendants suggèrent l’existence d’un rapport d’autorité. Dans ces conditions, ces entreprises pratiquent-elles du « salariat déguisé » ? Comment distinguer un travailleur indépendant d’un travailleur salarié ?
Co-écrite avec le député Jean-Charles Taugourdeau, la Tribune publiée dans l’Opinion (24 nov) rappelle les limites de la réforme d’Emmanuel Macron et fait des propositions concrètes pour un marché du…
Pourquoi l’universalisation de l’assurance-chômage n’est pas souhaitable
La réforme de l’assurance-chômage voulue par Emmanuel Macron comporte deux facettes indissociables : la nationalisation et l’universalisation. La première (la nationalisation) consiste à faire financer l’assurance-chômage, non plus seulement par les salariés et les employeurs via les cotisations, mais aussi par l’ensemble des contribuables (actifs, retraités, etc.) via une hausse de la CSG. Quant à la seconde (l’universalisation), elle vise à offrir la couverture chômage à tous les actifs, qu’ils soient artisans, commerçants indépendants, entrepreneurs, professionnels libéraux, agriculteurs ou salariés ; ces derniers pouvant aussi être indemnisés en cas de départ volontaire.
On a fait grand cas de la réforme du Code du travail en France. Au-delà du flou des propositions, la ministre du Travail, Mme Pénicaud, s’est même engagée à augmenter les indemnités légales du licenciement en prétextant un niveau d’indemnités légales « plus bas que la moyenne ». La réalité est un peu différente. Si les indemnités de licenciement sont un peu moins élevées que dans d’autres pays, les règles de licenciement sont beaucoup plus strictes en France et les allocations chômage sont plus élevées.
Le programme de M. Macron prévoyait une réforme du droit du travail pour simplifier celui-ci et le fluidifier et plus généralement procéder à la « rénovation de notre modèle social » et « renforcer le dialogue social ». Un axe majeur de cette réforme est l’inversion des normes de telle façon que les accords d’entreprise puissent primer sur ceux des branches, voire sur la loi. A force de vouloir satisfaire tout le monde « en même temps », le risque est que la montagne accouche d’une souris.
Il est très difficile de prévoir ce que fera le gouvernement concernant le contrat de travail et les relations employeurs-employés. Le programme annoncé est trop flou et comporte trop d’ambiguïtés. Il y aurait pourtant beaucoup d’avantages à s’inspirer de ce qui se fait à l’étranger. Et pas forcément dans des pays comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni, repoussoirs « ultralibéraux » pour nos politiques. Prenons plutôt les exemples de l’Allemagne et du Canada, ce dernier pays étant considéré comme ayant le marché du travail le plus flexible.
Nicolas Lecaussin est cité par le Figaro Magazine (9 juin) sur le nombre d’ETI (entreprises de taille intermédiaires) en France, au Royaume-Uni et en Allemagne montrant les insuffisances de la…
Royaume-Uni et Allemagne : de plus en plus de personnes travaillent plus de 48 heures/semaine
Selon le Ministère britannique du Travail, le nombre de personnes travaillant plus de 48 heures/semaine ne cesse d’augmenter. Une augmentation de 450 000 depuis 2010 et la fin de la…
L’ancien député Nicolas Perruchot vient d’envoyer aux candidats de la primaire de droite et à 3 postulants à gauche, 8 propositions pour réformer le paritarisme. C’est une excellente initiative que l’IREF soutient tout en proposant d’aller beaucoup plus loin : il faut d’abord ne plus verser de l’argent public aux syndicats !