De toutes les implications économiques de l’UE avec le marché mondial, peu de politiques ont été aussi débattues et critiquées que la politique agricole commune, ou PAC. C’est via la PAC que les agriculteurs de l’UE reçoivent 45 milliards d’euros de subventions chaque année, le but étant de maintenir la stabilité de l’agriculture européenne, d’assurer aux agriculteurs un revenu et des prix corrects, et de faire avancer le développement agricole entre les Etats membres. Mais en réalité, cette politique ne fait quasi rien d’autre que pousser à la surproduction, accaparer 35% du budget global de l’UE et étouffer les économies innovantes. Loin d’apporter aucun profit économique, elle serait plutôt exemplaire de la manière dont l’Etat peut pervertir et dégrader un marché. Très franchement, cela fait belle lurette que le PAC aurait dû disparaître.
Europe
Loin d’être une victoire, la récente décision concernant la directive de 1996 sur le travail détaché n’a pas essentiellement changé le système comme le souhaitait la France. Les transformations ont été minimes et ne vont pas affecter, au moins à court terme, le travail détaché. Ce qu’il faudrait c’est une réforme en profondeur du marché du travail français et de l’Etat.
Travailleurs détachés : et si l’on réformait le marché du travail français ?
Nicolas Lecaussin est l’invité (24 octobre) de l’émission Europe1 Social Club animée par Frédéric Taddéi et durant laquelle il expose la position de l’IREF : les transformations de la directive…
Il faudrait montrer aux peuples européens que les changements viennent d’en bas, de l’individu et de la société civile, pas de la Commission qui est aujourd’hui une sorte d’épouvantail technocratique. Moins de bureaucratie et plus d’initiatives individuelles garderont l’esprit européen en vie.
Travailleurs détachés : moins de 1 % de la main d’œuvre européenne
Fallait-il autant de réunions et de rencontres pour revoir la directive de 1996 sur les travailleurs détachés ?
On a retrouvé l’énarque Emmanuel Macron. Son pompeux discours sur l’Europe ressemble parfaitement à un exposé oral lors d’un examen à l’Ecole nationale d’administration. On trouve tous les ingrédients: interventionnisme, protectionnisme, dirigisme, harmonisation et taxation.
Elections en Allemagne : “Mme Merkel devra mettre en place des réformes économiques et fiscales importantes”
Entretien avec Alexander Fink, professeur à l’Université de Leipzig et responsable de l’IREF Allemagne.
La Commission européenne a présenté le 31 mai ses propositions pour un nouveau « paquet routier », autrement dit ses projets de réforme pour le transport routier. Comme d’habitude, on y trouve un peu de tout, du bon (ce qui concerne la libéralisation), et du moins bon (notamment sur les aspects sociaux). On retrouve là les « équilibres habituels » liés aux divergences entre l’Europe de l’Est, plus libérale, et l’Europe de l’Ouest, plus régulatrice.
François Hollande, Jean-Claude Juncker et Angela Merkel ont laissé des technocrates à courte vue durcir inopportunément l’attitude de l’Europe envers Londres (source : dpa). Angela Merkel a rencontré le président russe Vladimir Poutine à Sotchi le 2 mai ; rien n’en est ressorti, les relations entre l’Union européenne et la Russie restent tendues. La plupart des pays de l’UE sont aussi membres de l’OTAN, avec laquelle la Russie a des rapports encore pires que tendus. Il est évident que les pays de l’Ouest ont engagé une « guerre hybride » avec la Russie – un affrontement dans lequel la propagande, les sanctions économiques, les cyber-attaques et la déstabilisation ciblée de procédures internes remplacent la guerre traditionnelle. Cependant, le poids de la Russie rend inévitables les efforts de coopération si l’on ne veut pas que la situation internationale dégénère.
Il y 70 ans, le 5 juin 1947, lors de la réception du titre du Docteur Honoris Causa de l’Université d’Harvard, le général George Marshall annonçait dans son discours de remerciements le lancement d’un plan d’aide à l’Europe détruite par la guerre. Connu sous le nom du Plan Marshall, il s’agissait d’un programme d’aides directes mais aussi sous forme de prêts accordés à tous les pays européens (y compris ceux occupés par l’URSS).