En 1983, Jean-Pierre Chevènement démissionnait du poste de ministre de la Recherche pour protester contre « la parenthèse libérale » du deuxième gouvernement Mauroy. Fin août 2014, Arnaud Montebourg est limogé du poste de ministre de l’Economie pour avoir demandé un changement de la politique économique du gouvernement qu’il considère comme pro-entreprises (c’est-à-dire libérale). Les deux exemples montrent l’aversion des politiques envers le libéralisme économique. Et, dans les deux cas, les ministres se trompent.
Espagne
Tout va mal en France. La croissance est en panne, les impôts sur le revenu ne rentrent pas. Les déficits du commerce extérieur et du budget restent importants. L’investissement des entreprises reste en berne. L’emploi continue de se dégrader malgré tous les faux emplois créés et les mille et un moyens de masquer le désastre. Mais les mouvements de rue qui ont eu lieu à Paris en juillet quand Barbès est descendu dans le centre de Paris ne sont que le symptôme de cette France coupée en deux et dont la révolte sourd comme cendres prêtes à reprendre le feu.
L’article de Nicolas Lecaussin consacré à la conférence sociale a été repris par le site FigaroVox (7 juillet) et aussi par le quotidien Le Figaro (8 juillet). Documents joints
La France est la première destination touristique européenne et espère attirer cette année plus de 87 millions de visiteurs. Le tourisme est un secteur important de notre économie, il contribue annuellement à 4 % de la création de richesse et emploie près de 3 millions de personnes directement ou indirectement. Pourtant, l’Assemblée Nationale vient de voter la hausse de la taxe de séjour (jusqu’à 8 euros par nuit et par personne selon les catégories d’hôtels). Selon les députés qui défendent cet amendement, cette taxe est beaucoup moins élevée en France – et notamment à Paris – que dans les autres grandes capitales européennes.
Le gouvernement de Mariano Rajoy a décidé de donner de l’air à son économie. Après avoir fait des coupes massives dans les dépenses publiques (de 47 % du PIB en…
Il existe des signes de reprise économique au 1er trimestre 2014 mais seulement deux pays s’en sortent vraiment dans la zone euro : l’Allemagne (comme d’habitude) et l’Espagne dont le…
La reprise est-elle durable ? Ou fondée sur des prix gonflés par une politique monétaire laxiste ?
Donc, la reprise serait là. Est-elle durable, ou tout simplement nourrie par des émissions de monnaie et une inflation de prix d’avoirs !?
Non, le gouvernement ne parviendra pas à retrouver ses objectifs de déficit public dans les délais fixés par Bruxelles. Et pourtant les 3% de déficit, que la France aurait dû…
La qualité de la reprise reste discutable. En attendant, les banques doivent faire face à une nouvelle réglementation, et les investisseurs cherchent des rendements plus élevés avec de nouveaux instruments financiers.
En France, ce sont les décideurs politiques qui fixent le prix du gaz. Pour ce faire, le gouvernement s’appuie sur les avis de la Commission de régulation de l’énergie. La régulation est tellement bien faite que les prix du gaz ont augmenté de plus de 80 % depuis 2005. Pourtant, ailleurs, le prix du gaz domestique est moins élevé qu’en France : 6.40 euros (prix moyen pour 100 kwh) en Allemagne, 5.20 euros en Grande-Bretagne et 5.40 euros en Espagne contre… 7.34 euros en France (décembre 2013).