Dans une situation critique, l’électricien français va mettre en œuvre une augmentation de son capital de 3,1 Mds€, dont 2,7 Mds€ apportés par l’Etat actionnaire. C’est davantage que ce qui…
entreprises publiques
La France marque sa singularité parmi les pays européens en maintenant la présence de l’État dans plusieurs entreprises dans des secteurs aussi variés que l’automobile, l’énergie, les télécoms ou les…
En France, la rémunération des patrons du CAC 40 fait toujours les gros titres. Ces derniers jours, le salaire du PDG de Renault, Carlos Ghosn (7,2 M€), ou encore celui du patron de PSA, Carlos Tavares (5,24 M€), font encore la Une des médias. Au-delà des polémiques sur le montant des rémunérations, qui viennent sanctionner une performance dans un cadre légal régi par un ensemble de contrats (voir l’article de l’IREF sur la rémunération des grands dirigeants), une question se pose sur le processus interne de décision au sein des entreprises pour définir les rémunérations, au point que certains veulent légiférer pour rendre contraignants les avis consultatifs de l’assemblée générale des actionnaires. Ce serait sans doute une erreur.
24 % des grands patrons français ont débuté leur carrière dans le secteur public
En France, presque un grand patron sur quatre commence par travailler pour l’Etat ou le public avant de se diriger vers le secteur privé. Une exception bien française.
Fin décembre, la SNCF a été condamnée par l’Autorité de la concurrence à hauteur de 60.9 millions d’euros pour avoir mis en œuvre plusieurs pratiques ayant entravé ou retardé l’entrée de nouveaux opérateurs sur le marché du transport ferroviaire des marchandises.
Voici une vraie enquête à l’intérieur de nos entreprises publiques. Menée par deux journalistes chevronnés du Parisien, elle dévoile un monde à part et hors-contrôle. Un monde qui survit grâce…
Alors que notre service public de transport profite de la mondialisation et investit à l’étranger, il n’est toujours pas question d’ouvrir les frontières aux concurrents de la RATP et de la SNCF. Toutefois, une petite porte vient d’être entrouverte par le RFF (Réseau Ferré de France) qui a décidé d’externaliser ses achats de matériel. Le RFF est un organisme qui a repris les dettes de la SNCF et est censé pousser l’entreprise publique vers la réforme. De son côté la SNCF continue à recevoir tous les ans environ 12 Milliards d’euros de la part de l’Etat.
Filiale de la SNCF, Seafrance était gérée suivant les normes de l’entreprise publique française : pouvoir syndical absolu, déficits permanents, absence de gouvernance. Hélas, remarque Nicolas Lecaussin, c’est une situation banale en France.
Contrairement à ce que prétend son Président, les tarifs pratiqués par EDF ne sont pas les moins chers d’Europe. Et ce que Monsieur Gadonneix oublie de dire c’est que l’entreprise EDF, « la vitrine du service public à la française », a plus de 24 Mds d’euros de dettes et 90 Mds d’euros de retraites non provisionnées (avec celles des agents GDF) mais prises en charge par les Français du privé.