En 1972 paraît l’ouvrage Stone Age Economics de l’anthropologue Marshall Sahlins. Il sort en France en 1976 sous le titre Âge de pierre, âge d’abondance. L’auteur a pour objectif de déconstruire ce qu’il considère comme des idées reçues sur les inconvénients des sociétés primitives et les avantages de la civilisation industrielle. Il jette un pavé dans la mare et démontre que les chasseurs-cueilleurs avaient une vie pleine d’abondance et moins pénible que les peuples sédentarisés.
Écologie
Ce livre n’est pas tout à fait récent puisqu’il a été publié en 2015. Mais il est d’une actualité totale après que la presse de l’été s’est faite l’écho de nouveaux constats alarmants concernant les ressources d’eau dont la planète devrait manquer prochainement. La Banque mondiale a sonné l’alarme dans un rapport du 20 août dernier. Un quart de la population mondiale, vivant dans 17 pays, se trouverait en situation de pénurie hydrique grave, proche du « jour zéro » et vingt-sept autres États, dont la Belgique et l’Espagne, présenteraient une “pénurie hydrique élevée”, estime l’institut World Resources –WRI- dont le président Andrew Steer, s’inquiète des conséquences qui « prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d’instabilité financière ».
Éolien en mer : des subventions publiques supérieures à 4 Mds d’euros pour une électricité trois fois plus chère
Le site Actu-Environnement nous donne des détails sur les tarifs d’achat des futurs parcs éoliens français en mer validés par la Commission européenne : entre 131 et 155 euros par mégawattheure (MWh).
Indignation générale, protestations et cris d’alarme ! La forêt amazonienne, le « poumon de la planète » est en train de brûler ! En voyant toutes ces images terribles, il y a de quoi s’inquiéter et s’empresser d’agir. Sauf que, derrière la réalité des incendies, se cachent les objectifs idéologiques. D’abord, la volonté de créer la panique et l’indignation mondiale. Comment expliquer sinon la publication de dizaines de photos qui n’ont rien à voir avec les incendies en Amazonie ? Même le président Macron a tweeté une photo faite par un photographe qui est mort en…2003.
Quand l’économiste de gauche Daniel Cohen défend la pauvreté au nom de l’écologie
L’irruption de l’idéologie écologiste redéfinit les clivages et les préoccupations des figures intellectuelles des factions politiques de gauche et de droite. Côté gauche, on regretterait presque le remplacement du discours marxiste par le discours écologiste tant ce dernier atteint les sommets du cynisme. La proposition de Jean-Marc Jancovici de cesser de soigner les personnes âgées au nom du culte de Gaïa n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Inspirée des travaux de l’économiste Arthur Cécile Pigou, la fiscalité du carbone a l’ambition de contraindre les entreprises et les ménages à internaliser le coût social de leurs activités productives émettrices de CO2 afin de les limiter. Problème : comment déterminer le niveau optimal de fiscalité ?
Il y a peu de temps, le ministre Bruno Le Maire voulait « refonder le capitalisme pour réduire les inégalités». Dans une interview accordée au Nouvel Economiste, la secrétaire d’Etat, Brune Poirson, affirme qu’ « il faut qu’on commence à penser le post-capitalisme ». Le très riche Nicolas Hulot s’insurge contre les « ravages du capitalisme », nous donne des leçons de morale et nous dit comment vivre. Certains écologistes comme Yves Cochet veulent « contrôler les naissances » pour…sauver la planète. D’autres, tel Jean Marc Jancovici, vont encore plus loin et proposent « que l’on ne soigne pas les personnes âgées malades pour diminuer notre empreinte CO2. » Pourquoi ne pas exterminer tout simplement une grande partie de l’humanité afin de sauver réellement la planète ? Ces écologistes pourraient donner l’exemple en se sacrifiant les premiers ! Au-delà de l’humour noir, les propositions sont plus qu’inquiétantes.
Fin juin, la grande majorité du pays a été classée en canicule. A en croire gouvernement et les médias, qui semblent avoir voulu aggraver le « problème » à plaisir, le ciel nous tombait sur la tête ! Cela va évidemment de pair avec le climat ambiant du catastrophisme écologiste. Avant 1855, les relevés météorologiques n’existaient pas. Difficile de connaitre les périodes de canicules et les records de température avant le XXème siècle. Pourtant à travers les témoignages et les écrits, on retrouve des périodes de très fortes chaleurs, de sécheresses intenses et même de mini ères glacières !
« Des vagues de chaleur plus fréquentes et plus sévères » titre un grand journal du soir. Est-ce si sûr ? Ces annonces de péril imminent ne sont-elles pas trop souvent utilisées pour justifier une nouvelle emprise politique, voire idéologique sur la conscience des gens ? Ceux dont le rêve communiste d’une société entièrement étatisée a été brisé par la réalité soviétique ou chinoise ont trouvé dans l’écologie un nouveau moyen de faire grandir l’Etat au détriment des libertés individuelles. En agitant la grande peur d’un réchauffement climatique dû à l’homme, ils incitent l’humanité à se livrer à une grande autorité, seule capable selon eux d’entreprendre le travail titanesque de lutter contre le climat dans un combat qui doit mobiliser toutes les ressources du monde. Et cette bataille qui fait de la puissance publique un nouveau démiurge a l’immense avantage que ses résultats ne seront connus que par les générations à venir, ce qui évite d’avoir des comptes à rendre !
Les journaux du monde entier ont fait croire que le monde déversait ses déchets plastiques en Malaisie de manière frauduleuse. « La Malaisie ne sera pas la décharge du monde » a clamé la ministre malaisienne en charge de l’énergie, de l’environnement et des sciences, le 11 juin. Et elle a annoncé que son pays retournerait à l’envoyeur des centaines de tonnes de déchets plastiques.