Le « modèle suédois » jadis inspiré par le socialisme a versé au libéralisme et l’Etat s’est retiré de nombreux domaines. Cela se traduit en particulier par le nombre et le sort des fonctionnaires. Un tableau saisissant pour comparer cette situation avec celle de la France.
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Les hausses d’impôt ne feront pas baisser le déficit de la France
L’étude de l’IREF montre que, contrairement à ce que soutient le gouvernement, le déficit français ne baissera pas malgré les hausses d’impôt. Au contraire, les rentrées fiscales pourraient être deux fois moins élevées et le déficit continuera à se creuser.
Objectif déficit à 3 % : il faut au moins 60 Mds d’euros d’économies
C’est le chiffre (à quelques millions près…) des économies à réaliser pour atteindre le fameux taux de 3 % du PIB de déficit budgétaire en 2013. Plusieurs chiffrages (dont l’un de l’IREF à paraître) démontrent que Bercy ne sait pas bien faire ses comptes (à moins que l’erreur soit délibérément voulue pour cause de propagande gouvernementale).
Si les entreprises françaises sont peu compétitives, c’est qu’elles sont écrasées par l’Etat : tel est le constat du rapport Gallois. Mais alors, pourquoi miser sur l’Etat pour relancer l’économie ? Le rapport n’échappe pas à cette ambiguïté et le gouvernement en tire argument pour ajouter une nouvelle couche de fiscalité.
Quelques semaines avant les élections de novembre, les livres sur les Etats-Unis qui paraissent sont de plus en plus nombreux. Mais très rares sont ceux qui osent s’attaquer au mythe…
Après un effort pour réduire les dépenses publiques, le gouvernement de la Lituanie face à la crise a voulu augmenter les impôts en 2008. La croissance a été stoppée et les recettes fiscales ont diminué de moitié. Austérité ne signifie pas fiscalité.
La décentralisation fiscale dans un environnement institutionnel fragile : l’exemple de l’Italie du Sud
Dans cette étude consacrée à 348 municipalités du Sud de l’Italie, les auteurs – professeurs à l’Université de Naples et de Turin – analysent les conséquences de la décentralisation dans un contexte institutionnel fragile. De nombreuses municipalités sont tombées sous la coupe de potentats locaux et la décentralisation a même empiré les choses.
Ces marchés tant décriés permettent à l’Etat français de payer ses dépenses courantes. Deux tiers de la dette publique française sont détenus par des prêteurs étrangers. Le taux exigé est d’un point supérieur à celui dont bénéficient les Allemands : différence représentant 20 milliards d’euros. De quoi mettre le nouveau pouvoir au pied du mur .
Au hasard de la campagne , on peut glaner des informations assez surprenantes dans le domaine de la fiscalité. Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF a fait une bonne récolte : dettes, gaspillages, niches, emplois verts et, naturellement tranche à 75 %.
Grande satisfaction politique après l’accord conclu concernant la Grèce. On a décidé de lui octroyer une nouvelle aide de 130 Mds d’euros afin que la dette « baisse » jusqu’à 120 % du PIB en…2012. Les plus contents doivent être sûrement les contribuables européens qui mettent une nouvelle fois la main à la poche pour l’Etat grec ( un autre versement de 110 Mds d’euros a déjà été accordé). De plus, qui pourrait garantir que la Grèce pourra tenir ses promesses afin de réduire la dette publique ? En 18 mois, le FMI a révisé 5 fois ses prévisions concernant la dette grecque. Et à 120 % du PIB on est très loin d’une économie stabilisée… (Pour en savoir plus, cliquez ici )