Comme tous les ans, l’IREF publie un Rapport (Taxation in Europe 2013) sur l’évolution de la fiscalité en Europe. Environ une trentaine de pays sont passés au crible par les correspondants de l’IREF sur place. Le Rapport révèle que la grande majorité des pays ont continué sur la voie des réformes (moins d’Etat et de dépenses publiques) afin d’essayer de sortir de la crise.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.
dette
Ce concept, longtemps débattu par les décideurs publics et les économistes, fait un retour en force, depuis que le gouvernement ne cesse d’envisager le revirement de la prospérité sans mener une rigoureuse « politique de rigueur » ; qui se trouve réduite au passage à la seule hausse des taxes et impôts. Les dernières inquiétudes de l’Assemblée nationale sur une chute conséquente des recettes de l’impôt pour 2013 relance la question : la France a-t-elle atteint le haut de la courbe de Laffer ?
L’abus de pouvoir prend aujourd’hui la forme d’une multiplication de textes, posant de nouvelles normes, créant de nouveaux impôts. Le secteur financier est particulièrement touché. Rappel de quelques-uns de ces abus au cours des dernières semaines : qui va rester en France ?
Dans une interview récente, Ben Bernanke annonce la ligne que va suivre Janet Yellen, qui ne veut pas se dégager de la politique accommodante : pas d’ « exit ». Analyse de la Nouvelle Lettre, qui prend un relief nouveau quand le Trésor américain se trouve au pied du « mur de la dette ».
Se passer de l’Etat : non seulement c’est possible, mais çà peut rapporter gros. Une récente étude publiée par la New Direction Foundation mesure l’impact chiffré des privatisations en France, en Espagne et en Italie. Le PIB français pourrait augmenter de 3 % et la dette diminuer fortement.
Le Professeur Paul Krugman prend une nouvelle fois position pour la relance et contre l’austérité. Pourtant, il est abondamment prouvé et expliqué (notamment par les travaux de l’IREF) que la dette publique ralentit la croissance économique. Les dépenses publiques et les promesses des gouvernants, c’est ce qu’on voit, le poids de la dette et le gaspillage de l’épargne et du crédit, c’est ce qu’on ne voit pas.
Comment les multinationales européennes réagissent à la fiscalité
Une fiscalité plus lourde dissuade les gestionnaires de recourir aux fonds propres apportés par les actionnaires. Le financement se fait par l’endettement, ce qui explique en partie les délocalisations. Telle est la conclusion d’une étude commandée par l’IREF au professeur Stefan Lutz, publiée sous le titre « Les effets de la taxation sur les financements et les profits des multinationales européennes » et dont voici la présentation.
Le compte personnel de formation : vers un système de « vouchers » ?
Doter chaque salarié d’un titre de crédit-formation personnel et transférable : cette bonne idée pourrait cependant ne pas résister à la tentation de limiter la concurrence entre organismes de formation pour renforcer le rôle de l’AFPA. C’est ce que craint Sylvain Charat, chercheur à l’IREF.
Ancien conseiller du président Reagan, Martin Feldstein énumère quelques idées pour baisser le déficit américain. Même si tout le monde est d’accord pour baisser le déficit, les Républicains préfèrent la…
Le Rapport sur la situation des finances publiques 2013 publié par la Cour des Comptes confirme l’analyse faite par l’IREF dans son étude intitulée Les hausses d’impôt ne feront pas…