Est-ce la fin du modèle économique allemand ? Le nouveau ministre des Finances, Christian Lindner, membre du parti libéral FDP, souhaite investir 60 milliards d’euros provenant de la dette liée…
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Le budget de l’Union européenne pour 2022 augmente de 3,2%
Mardi dernier, le Parlement européen et le Conseil des ministres européens se sont entendus sur le montant du budget de l’Union européenne (UE) pour 2022 et sur le détail des…
Après que M. Macron a annoncé la distribution d’argent à tous et à tort et à travers, sous forme de primes, subventions, crédits, compléments de salaire ou de revenu… il a fallu faire entériner ces largesses par le Parlement. Ce fût chose facile avec des parlementaires aux ordres. D’autant plus facile que si les lignes budgétaires correspondantes ont été ouvertes, une grande partie des promesses « Macron » ont été étalées dans le temps et reportées dans l’exécution à la charge des prochains élus.
La Cour des comptes rendait mi-avril son rapport sur le budget 2020 de l’Etat. Sans surprise, la pandémie a aggravé le déficit et la dette publics. La Cour des comptes regrette également un suivi et un pilotage insuffisant des budgets. L’Etat dépense littéralement sans compter.
En 2020, l’Etat a dépensé 389,7 milliards d’euros pour son budget général, c’est-à-dire 15,5% de plus qu’en 2019. Près de la moitié de cet argent vient d’un endettement public, et non de recettes publiques.
Les dépenses des États membres de la zone Euro sont régies depuis 1997 par le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) qui, étant inscrit dans les traités européens, les oblige à maintenir un budget excédentaire ou à l’équilibre sur le moyen terme. Depuis 2005, ils sont en théorie tenus de contenir leur déficit à moins de 3%, et leur endettement à moins de 60%, du PIB. Peu d’Etats l’ont respecté et la France est même l’un des plus mauvais élèves.
Vers un changement des règles budgétaires de l’Union Européenne. Moins de dépenses ?
Le Pacte de stabilité et de croissance définissant les règles budgétaires des États membres de l’UE va être révisé par la Commission européenne dans les mois qui viennent. Plus particulièrement,…
A quoi joue Boris Johnson ? C’est la question que posait l’Iref il y a quelques mois, soulignant les ambiguïtés du Premier ministre britannique en matière de politique économique dans le contexte du Brexit. Alors que le gouvernement conservateur a présenté son premier budget post-covid, les ambiguïtés persistent.
Le budget genré, nouvelle trouvaille du maire de Lyon Grégory Doucet
Après ses déclarations sur le Tour de France, puis les menus sans viande à la cantine, Grégory Doucet, maire de Lyon, se rapproche maintenant des féministes. Dans le courant du…
Les effets de la Covid, pour graves qu’ils soient, ne justifiaient pas de pétrifier la société et l’économie. Pour la France, qui est l’un des pays les plus touchés par le virus, dans une étude publiée déjà en juillet dernier, Épidémie de Covid-19 : quel impact sur l’espérance de vie en France ?, deux chercheurs Michel Guillot, Myriam Khlat ont montré qu’ il fallait relativiser l’augmentation du nombre de décès au terme de la première vague de l’épidémie du coronavirus : « Le nombre de décès en excès en janvier-mai 2020 par rapport à 2019 sur la même période est au final inférieur à ce à quoi l’on pourrait s’attendre au vu du décompte de décès Covid-19. En effet, il y a eu environ 287 000 décès toutes causes (Covid-19 ou non) entre janvier et mai 2020, à comparer aux 270 000 décès toutes causes enregistrés sur la même période en 2019. L’excédent de décès en 2020 est donc d’environ 17 000 décès, soit 12 000 décès en moins par rapport aux 29 000 décès Covid-19 enregistrés sur la même période. Cela signifie que par rapport à 2019, il y a eu en janvier-mai 2020 un déficit de 12 000 décès relevant d’autres causes que la Covid-19 ».
Les clignotants budgétaires sont tous au rouge. La dette publique, qui était déjà proche de 100% du PIB en 2019, passera à 117,5% en 2020 et restera à 116,2% en 2021. Les dépenses publiques ont augmenté de 54% du PIB en 2019 à 62,8% en 2020 et seront encore à 58,5% en 2021. Les dépenses augmentent donc énormément et sont financées à crédit. Le déficit de l’Etat sera de 152,8 Md€ l’an prochain après avoir été de 195 Md€ cette année ! En 2021, le déficit public serait encore de 6,7 % du PIB après avoir été de 10,2 % du PIB en 2020. On fera payer les générations futures, c’est-à-dire qu’on les appauvrira sans scrupules. Pour autant, les prélèvements obligatoires restent toujours au sommet, les plus élevés de l’OCDE sans doute encore cette année.
Et pourtant, les prévisions sont moins que prudentes. La prévision de croissance de l’activité retenue pour établir le budget 2021 est de moins 2,7 % par rapport à 2019, alors que les prévisions sont en recul de 4,3 % selon l’OCDE, de 3,8% selon la Commission européenne, de 6,1% selon le FMI.