Les dépenses des États membres de la zone Euro sont régies depuis 1997 par le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) qui, étant inscrit dans les traités européens, les oblige à maintenir un budget excédentaire ou à l’équilibre sur le moyen terme. Depuis 2005, ils sont en théorie tenus de contenir leur déficit à moins de 3%, et leur endettement à moins de 60%, du PIB. Peu d’Etats l’ont respecté et la France est même l’un des plus mauvais élèves.
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Vers un changement des règles budgétaires de l’Union Européenne. Moins de dépenses ?
Le Pacte de stabilité et de croissance définissant les règles budgétaires des États membres de l’UE va être révisé par la Commission européenne dans les mois qui viennent. Plus particulièrement,…
A quoi joue Boris Johnson ? C’est la question que posait l’Iref il y a quelques mois, soulignant les ambiguïtés du Premier ministre britannique en matière de politique économique dans le contexte du Brexit. Alors que le gouvernement conservateur a présenté son premier budget post-covid, les ambiguïtés persistent.
Le budget genré, nouvelle trouvaille du maire de Lyon Grégory Doucet
Après ses déclarations sur le Tour de France, puis les menus sans viande à la cantine, Grégory Doucet, maire de Lyon, se rapproche maintenant des féministes. Dans le courant du…
Les effets de la Covid, pour graves qu’ils soient, ne justifiaient pas de pétrifier la société et l’économie. Pour la France, qui est l’un des pays les plus touchés par le virus, dans une étude publiée déjà en juillet dernier, Épidémie de Covid-19 : quel impact sur l’espérance de vie en France ?, deux chercheurs Michel Guillot, Myriam Khlat ont montré qu’ il fallait relativiser l’augmentation du nombre de décès au terme de la première vague de l’épidémie du coronavirus : « Le nombre de décès en excès en janvier-mai 2020 par rapport à 2019 sur la même période est au final inférieur à ce à quoi l’on pourrait s’attendre au vu du décompte de décès Covid-19. En effet, il y a eu environ 287 000 décès toutes causes (Covid-19 ou non) entre janvier et mai 2020, à comparer aux 270 000 décès toutes causes enregistrés sur la même période en 2019. L’excédent de décès en 2020 est donc d’environ 17 000 décès, soit 12 000 décès en moins par rapport aux 29 000 décès Covid-19 enregistrés sur la même période. Cela signifie que par rapport à 2019, il y a eu en janvier-mai 2020 un déficit de 12 000 décès relevant d’autres causes que la Covid-19 ».
Les clignotants budgétaires sont tous au rouge. La dette publique, qui était déjà proche de 100% du PIB en 2019, passera à 117,5% en 2020 et restera à 116,2% en 2021. Les dépenses publiques ont augmenté de 54% du PIB en 2019 à 62,8% en 2020 et seront encore à 58,5% en 2021. Les dépenses augmentent donc énormément et sont financées à crédit. Le déficit de l’Etat sera de 152,8 Md€ l’an prochain après avoir été de 195 Md€ cette année ! En 2021, le déficit public serait encore de 6,7 % du PIB après avoir été de 10,2 % du PIB en 2020. On fera payer les générations futures, c’est-à-dire qu’on les appauvrira sans scrupules. Pour autant, les prélèvements obligatoires restent toujours au sommet, les plus élevés de l’OCDE sans doute encore cette année.
Et pourtant, les prévisions sont moins que prudentes. La prévision de croissance de l’activité retenue pour établir le budget 2021 est de moins 2,7 % par rapport à 2019, alors que les prévisions sont en recul de 4,3 % selon l’OCDE, de 3,8% selon la Commission européenne, de 6,1% selon le FMI.
La courageuse et nécessaire décision de la Cour constitutionnelle allemande
L’événement est passé presque inaperçu en France. Et pour cause. Les Français ne sont pas habitués à des décisions de ce genre. Le 5 mai dernier, la Cour constitutionnelle allemande…
Depuis plus d’un mois, le nombre d’experts augmente encore plus vite que le nombre de décès causés par le coronavirus. Il y a des spécialistes en épidémies et autres infections de tous bords, ceux qui veulent généraliser le traitement du professeur Raoult et ceux qui mettent en doute son efficacité. Il y a le président Macron qui n’a pas respecté le confinement pour rendre visite au docteur Raoult à Marseille. A-t-il été impressionné par la popularité croissante de ce médecin qui donne espoir aux Français ?
Le budget de l’Union Européenne 2021-2027 est actuellement en discussion et suscite des dissensions entre les « frugal four » soutenus par l’Allemagne (devenant ainsi les « frugal five ») et les « amis de la cohésion » soutenus par la France. La sortie du Royaume-Uni prive l’UE de son second contributeur net et oblige, comme l’IREF l’avait prévu, les institutions européennes à faire des choix qui divisent les Etats. Pour autant, plusieurs éléments montrent que les « frugal five » méritent d’être suivis.
Investissement ou rigueur budgétaire : le faux dilemme d’Emmanuel Macron
Dans une interview donnée au magazine britannique The Economist, Emmanuel Macron s’en est pris à la règle budgétaire européenne qui proscrit un déficit supérieur à 3% du PIB. Cette dénonciation n’est pas anodine. Elle acte le fait qu’Emmanuel Macron renonce à l’assainissement des finances publiques. On peut donc s’attendre à une absence de réformes structurelles au moins jusqu’à la fin du quinquennat.