Berlusconi a obtenu un vote qui devait le sauver, mais il a finalement fait voter pour le gouvernement qu’il voulait renverser. Cet épisode tragi-comique de la vie politique italienne n’efface pas les difficultés économiques de l’économie italienne. C’est l’opinion du Pr Enrico Colombatto (Université de Turin) directeur de la recherche de l’IREF.
Berlusconi
Par contraste avec le plan français, celui que vient de présenter Silvio Berlusconi s’attaque principalement aux dépenses : 48 milliards d’euros d’économies sur trois ans (contre 1 milliard en France pour 2012). Parallèlement sont prévues de nombreuses privatisations et une réforme du droit du travail. Analyse de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Niches fiscales, Economies budgétaires, Subprimes : à l’occasion de la rentrée, Maître Jean Philippe Delsol , administrateur de l’IREF, rouvre quelques dossiers un peu oubliés pendant les vacances.
Les finances publiques n’en peuvent plus mais l’argent dépensé sans compter, et souvent indûment depuis le début de la crise, devra être remboursé alors même que les recettes publiques ont été affectées et que le retour de la croissance s’avère incertain. Les gouvernements promettent d’assainir leurs budgets, mais ils le feront demain…peut-être. Analyse de Jean-Philippe Delsol
Des baisses d’impôts se profilent en Europe : voilà en effet de quoi stimuler les entreprises, décidées à investir davantage, et les ménages, encouragés à épargner. Mais en même temps il n’y a aucune baisse sensible des dépenses publiques et l’on observe un accroissement vertigineux de l’endettement : la fiscalité valse à l’endroit et les dépenses publiques à l’envers.