Tout le monde est d’accord pour dire qu’il a été quelqu’un de très sympathique. Il en avait l’air, avec ses blagues et ses remarques souvent drôles. Probablement, il était quelqu’un de très agréable, la personne qu’on aime inviter régulièrement aux dîners parce qu’elle détend l’atmosphère et raconte des histoires marrantes. Mais en tant que politique, Jacques Chirac a été la représentation parfaite de la soif du pouvoir et de sa conquête par tous les moyens. Il n’y a pas lieu de passer en revue tous ces faits, il faudrait un livre. Mais résumons-nous à l’aspect qui nous semble essentiel.
antilibéralisme
Dans une Tribune publiée sur le site du Figaro, l’actuel président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, ainsi que plusieurs anciens présidents de l’AN, François de Rugy, Claude Bartolone, Patrick Ollier, Jean-Louis Debré et Louis Mermaz, s’insurgent contre ce qu’ils appellent « l’ingérence étrangère dans les élections européennes ». D’après eux, une personne, Steve Bannon, essaie, « depuis un palace parisien », d’ « influencer les élections ». Les personnalités signataires tirent des conclusions bizarres et inquiétantes sur la présence de ce personnage, autrefois conseiller du président Trump mais qui ne l’est plus depuis août 2017. La démocratie française serait-elle si malade qu’un simple individu puisse la manipuler à partir de sa chambre d’hôtel ? Si c’était vrai, on pourrait commencer à se poser des questions sur la résilience et la représentativité de l’Assemblée.
Il y a quelques jours, un conseiller régional mélenchoniste, qui avait participé à la campagne présidentielle du leader des Insoumis en 2017, annonçait son soutien à la liste du RN (Rassemblement National), « la seule liste souverainiste qui met en avant l’indépendance de la France », selon lui, tout en précisant que seule Marine Le Pen l’avait « rassuré » sur les « questions sociales ». Surprenante pour certains, cette prise de position n’est en réalité nullement étonnante tant les programmes et les propositions de ces deux partis se ressemblent. L’anti-libéralisme est leur ADN, d’où leur haine envers l’Europe, l’Amérique, la mondialisation et le libre-échange qui seraient les causes du malaise français. Le libéralisme, drôle de coupable dans un pays qui est champion du monde des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires ! Les similitudes entre les deux partis vont au-delà des prétendues « origines de nos malheurs économiques ». Leurs programmes pour les européennes visent la « justice », fiscale et sociale. La France est forcément la victime des autres qui auraient forcément mal agi : le terme de « justice » sous-entend une action injuste et incorrecte de la part des autres.
Monsieur Macron, ce n’est pas l’Europe qui est « ultra-libérale » mais la France qui est « ultra-étatiste » !
Emmanuel Macron s’en est pris à l’ « Europe ultra-libérale » et « ouverte à tous les vents », cette Europe « qui ne permet plus aux classes moyennes de bien vivre ». Comme tous ses prédécesseurs – de gauche ou de droite – et comme pratiquement toute la classe politique française, le président charge l’(ultra)libéralisme qu’incarnerait parfaitement l’Europe. Ces accusations sont du « déjà vu ou entendu ». Si elles avaient été proférées par Marine Le Pen ou Mélenchon, on aurait parlé de populisme. Dans le cas de Macron, de quoi s’agit-il ? De populisme « républicain » ?
Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis : Les Américains n’ont pas voté contre les réformes de Trump mais contre sa façon d’agir
Ca devait être un « vote garde-fou » afin de le contrôler, voire de provoquer la destitution (impeachment) du président Donald Trump. Celui qui, pour reprendre quelques titres aperçus dans les médias, «nous fait la guerre » et qui semblait « foutu » il y a seulement quelques jours, s’en sort plutôt bien, de ces élections. Il renforce indéniablement son emprise sur le Parti républicain, et les effets positifs de ses réformes économiques peuvent le réjouir. Cependant, il devra s’efforcer de comprendre ce que souhaite vraiment une partie de l’électorat américain qu’il n’a toujours pas vraiment conquis.
A noter que le jour des élections, le 6 novembre, sur Europe 1, le président Macron déclare qu’il faut se « protéger à l’égard de la Russie et de la Chine et même des Etats-Unis » ! Bizarre manière de mélanger la dictature chinoise et l’autocratie russe avec la démocratie américaine et, à quelques jours du 11 novembre, de remercier l’Amérique d’avoir sauvé la France plusieurs fois et de la protéger. L’obsession anti-américaine dans toute sa splendeur ! Les propos du président français ont été contestés, surtout par Trump, ce qui a immédiatement fait réagir le Journal du Dimanche, avec un énorme titre à la Une : « Pourquoi Trump nous menace ». Dans son numéro du 11 novembre, lors des commémorations et des hommages, y compris aux soldats américains morts aux côtés des Français. La Pravda n’aurait pas pu faire mieux !
Nicolas Lecaussin participe au numéro de novembre de la prestigieuse Revue des deux mondes avec un article sur les réformes mises en place par le président Trump. Lire.
Nicolas Lecaussin participe (7 novembre) au débat organisé par RTS (Radio télé suisse) à propos des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Ecoutez l’émission.
L’analyse de Nicolas Lecaussin sur l’obsession anti-Trump est publiée (8 septembre) sur le site de Figarovox . Lire.
François Hollande, le pire président de la Vème République
Jean-Philippe Delsol est intervenu (11 avril) sur RMC (Radio Brunet) à propos du bilan de la présidence de François Hollande. Ecoutez l’émission.
L « icône romantique » auquel la maire de Paris consacre une exposition gratuite (comprendre avec l’argent des contribuables) a été l’un des pires criminels du communisme. Non pas en nombre de personnes tuées car rien ne peut dépasser les crimes de Staline ou de Mao, mais par la manière. Che Guevara a tué de ses propres mains et ne s’en est pas caché.