Ce qui devait n’être qu’un simple match de foot caritatif s’est transformé en tribune contre le fascisme. Il est pourtant de tradition à l’Assemblée nationale de se retrouver une fois par an autour des valeurs du sport, quelle que soit la couleur politique des partis, pour défendre une cause commune.
Cette année, c’est la lutte contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement qui devait réunir des députés et d’anciennes stars internationales de football. Thème apolitique par excellence propre à susciter un consensus. Ce ne fut malheureusement pas le cas. L’extrême-gauche, en proie à ses turbulences internes, a annoncé qu’elle ne participerait pas au match aux côtés de députés RN. Le PS, LFI, et même certains députés dans les rangs de Renaissance, lui ont emboîté le pas, s’offusquant de « cette banalisation de l’extrême droite ». C’est oublier un peu vite que, s’agissant de respectabilité et d’exemplarité, ils n’ont pas particulièrement brillé dernièrement. Est-ce justement l’occasion pour eux de tenter de se racheter une virginité vis-à -vis de leurs électeurs ?
Toujours est-il que, drapés dans leur dignité républicaine de donneurs de leçons, les députés de gauche ont refusé de se mobiliser pour aider à protéger les enfants d’un environnement souvent agressif. « Les Français jugeront très durement un tel sectarisme et une mesquinerie indigne des valeurs sportives », leur répond le député RN Jean-Philippe Tanguy. Il ne manque pas de rappeler, par ailleurs, que l’ex-parlementaire du parti à la flamme, Louis Alliot, a évolué, lors de la législature précédente, dans l’équipe de rugby de l’Assemblée nationale aux côtés du député LFI Alexis Corbière…
Pour les LR, le député du Nord, Pierre-Henri Dumont, juge que « l’enjeu, c’est le chèque pour les enfants ». Ils ne boycotteront donc pas le match. Si refuser de participer à une rencontre de foot caritatif pour les enfants revient à lutter contre le fascisme, cela en dit long sur le fanatisme stalinien qui anime toujours la gauche française. Encore une fois, l’extrême-gauche fait le buzz, médiocrement, sur le dos d’une cause qui pourtant devrait primer sur toute autre considération. Une récupération politique qui est, sans doute, à la hauteur de leur respectabilité.
1 commenter
Qui sont les adherents d’Extreme Gauche : des individus qui n’aiment pas se lever le matin pour aller au travail et qui voudraient partager la fortune de ceux qui travaillent .