L’Agence de protection de l’enfance du Texas a annoncé enquêter sur les familles de mineurs transgenres, alors que le gouverneur, Greg Abbott, vient de déclarer que leur fournir des soins médicaux pour leur transition pouvait être considéré comme de la maltraitance. Cette décision est assez controversée, puisque certains professionnels du secteur médical affirment que ces soins réduisent les risques de dépression et de suicide. Une affirmation que l’on peut remettre en doute à la lecture de certaines études, il est vrai difficiles à trouver, sur les conséquences des changements d’identité sexuelle.
Les changements d’identité relèvent principalement de l’idéologie, comme en témoigne le traitement médiatique des enfants dits “transgenres”. On en trouve un bon exemple avec Lilie, petit garçon présenté comme une fille par sa mère, assez présent sur les plateaux de télévision. La projection de nos questionnements sexuels sur des enfants est dramatique, pour ne pas dire plus. Pousser un enfant, par nature en pleine construction de sa personnalité, à s’interroger sur son sexe, qui est l’une des rares choses qu’il ne peut pas changer, ne devrait venir à l’idée de personne, et surtout pas à celle des parents.
A force de vouloir accepter tout et son contraire, nous avons oublié que certaines choses ne relèvent pas de notre liberté. Notre sexe et ce qui en relève ne sont pas à nous pour que nous en fassions ce que nous voulons, mais pour que nous les acceptions. En répétant que tout, jusqu’à notre intimité la plus profonde, n’est qu’une construction sociale, les tenants de la théorie du genre mettent en danger, parfois en danger de mort, des enfants qui perdent tout repère. Espérons que l’enquête texane puisse faire toute la lumière sur les conséquences des transitions sur les enfants et qu’elle aide le gouverneur à prendre les mesures qui s’imposent pour protéger les plus fragiles.
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À lire et à conseiller à vos amis l’excellent livre du philosophe Jean-Francois Braunstein « La philosophie devenue folle »
Quand l’homme est oublié au nom d’une idéologie se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes.