Le procès des attentats du 13 novembre, aussi appelé le procès du siècle, examine actuellement la vie, la famille et l’histoire des djihadistes, avant d’aborder leur radicalisation religieuse en janvier. L’objectif ? Chercher l’origine du mal, ce qui a pu pousser les djihadistes à tuer des dizaines de Français. Pourtant, là n’est pas l’intérêt d’un procès.
Un procès doit établir la culpabilité des accusés, et leur infliger une peine adaptée garantissant la sécurité des citoyens et, éventuellement, la réinsertion des condamnés. L’intérêt de se pencher sur leur vie antérieure dans le cadre d’un procès est loin d’être évident. Ce peut être un sujet d’étude pour des experts du terrorisme, mais un procès judiciaire n’est pas le lieu pour ausculter l’enfance et les antécédents familiaux de chaque accusé. Pis, cette étude pourrait engager le jury dans une clémence peu objective, car on ne saurait après tout charger d’une peine trop lourde une personne ayant eu une vie si difficile, probablement de mauvaises fréquentations, sans doute des difficultés scolaires. Des témoins viendront peut-être dire combien ils étaient tous gentils et bien élevés quand ils étaient enfants. Etc.
La justice est aveugle, et elle doit le rester.
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Procès du 13 novembre : quel intérêt a la vie des djihadistes ?
On a coupé des têtes (sans ironie)pour moins que ça !!!!et leurs collègues aussi. Procès pour ce qu ils ont fait et pas d’excuses les morts ne reviennent pas. Le cluster politique est en train de leur chercher des excuses (antécédents psychiatriques sans doute. )C’est eux qu il faudrait soigner. Pauvre France.