L’obsession égalitaire ne tarit pas. Elle a motivé le directeur de l’ENA pour envisager d’y supprimer l’anglais et la culture générale dans les épreuves d’entrée : ce sont des biais socialement discriminants dit-il. Il propose que les épreuves soient courtes, plus pratiques, moins intellectuelles, l’une d’elle pourrait prendre la forme d’un escape game. Il espère aussi favoriser ainsi l’attractivité du concours qui connait une réelle désaffection.
Le recrutement des hauts fonctionnaires pourrait peut-être se faire aussi par tirage au sort. M Macron adore ! L’égalité n’y trouvera pas son compte mais s’y perdra dans un nivellement par le bas ad infinitum. L’éducation n’a pas vocation à abaisser, mais à élever. La mission de l’école de la République était d’offrir à tous ceux qui en avaient la capacité la possibilité de rejoindre l’élite de la nation. Désormais, on décrèterait qu’il n’y plus d’élite. Un sûr moyen d’éviter des frustrations !
Une meilleure solution serait de supprimer l’ENA et de favoriser la liberté des écoles et des universités tout en allouant à chaque étudiant un bon scolaire pour empêcher les discriminations sociales. Chacun pourrait trouver école à sa mesure et selon ses capacités.