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Impuissant et boulimique, l’État français n’entend pas se remettre en question

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Aggravant un mouvement de fond qui l’avait précédée, l’interminable crise sanitaire conduit à rogner la liberté de la société civile. Et cet engrenage paraît sans fin.

Un an après le premier confinement général, voilà donc l’État obligé de reconfiner plusieurs régions pour n’avoir su vacciner en masse. Un échec de plus pour la puissance publique, après avoir failli au printemps dernier, lorsqu’elle aurait dû mettre à disposition des Français masques, gel et tests. L’État n’a pas réussi, avec ou sans l’Union européenne, à négocier à temps les vaccins. Et les livraisons se font au compte-goutte. On nous avait vanté le modèle centralisé de santé, piloté par «les meilleurs experts» de la fonction publique. C’est pourtant le monopole de la santé que l’État s’est arrogé qui a conduit à la pénurie.

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4 commentaires

Laurent46 22 mars 2021 - 5:01

Impuissant et boulimique, l’État français n’entend pas se remettre en question
Impuissant et boulimique, l’État français n’entend pas se remettre en question par Laurent46
Vous avez déjà vu l’État Français se remettre en cause ? jamais, ils iront toujours jusqu’au bout coûte que coûte. Quel est la valeur de l’argent pour l’État alors qu’ils empruntent sur 100 ans ! la vie de nos petits enfants ne suffira pas pour payer la dette. Ne pas payer la dette équivaut à ne plus obtenir de prêts, mutualiser la dette avec qui ? avec les Français c’est déjà fait dès lors que l’État a mis la main sur les cotisations sociales considérées aujourd’hui comme revenu pour l’État. Reste les économies des Français et les titre de propriété. enfin il ne faut pas scier la branche sur laquelle on est assis, les grandes écoles administratives en ont fait un ordre d’autant qu’il en sort quelques centaines chaque année de ces écoles en particuliers l’ENA et Sciences Po lesquels ont automatiquement droit à une place dans le cercle de la haute administration avec des gros salaires, de grosses vacances, de gros billets à disposition pour en faire selon leur bon plaisir le tout sans aucun compte à rendre et sans aucune responsabilité le tout dans une indifférences sans précédent de la population. Alors pour le bon plaisir du peuple on laisse un peu la parole à tous les extrémistes histoire d’occuper les médias et de diluer la misère du pays ce qui facilite grandement la mise en place permanente de nouvelles contraintes et de nouvelles taxes. Le tout aussi non seulement dans une indifférence sans précédent mais pire encore avec une adhésion de la grande majorité de la population comme pour l’écologie par exemple, population qui a bannie l’âge adulte pour se complaire dans une adolescence perpétuelle et dont l’espoir en dehors des vacances et loisirs perpétuels n’est que celui de rejoindre cette très grande famille publique. Alors le bout du tunnel n’est pas pour demain, Un avenir sombre comme les abîmes nous attend dans les prochaines années.

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LEMASSON 22 mars 2021 - 9:52

Impuissant et boulimique, l’État français n’entend pas se remettre en question
L’hôpital dans la modernité: que s’est-il passé ? Comment en est-on arrivé là?

En des temps que l’on pourrait qualifier d’immémoriaux tant les bases de la médecine et de l’hôpital ont été gommées, effacées, reniées depuis l’entrée dans ce nouveau millénaire.

En ces temps là, la relation médecin-malade était au centre du processus de diagnostic et de soins. Le malade était porteur de sa maladie, le médecin à l’écoute d’une clinique à interpréter à l’aulne de son savoir et de ses connaissances. La clinique avait ses lettres de noblesse et les examens étaient … »complémentaires ».
Le patient, responsable de lui-même et de sa santé, payait la consultation et, éventuellement, se faisait rembourser par une Sécurité Sociale qui , il est vrai, n’avait plus qu’à payer en fonction des « droits  » du patient. C’est le médecin qui engageait la dépense…
Ce « système » n’est plus.

Etait-on moins bien soigné « avant » ? Est-on mieux soigné maintenant ?

Cinq événements sont venus chambouler la Médecine et la formation des médecins :
• La technique et la statistique ont programmé comme obsolètes l’Art de soigner et la clinique. L’interrogatoire est réduit à sa plus simple expression, auscultation et palpation sont à de rares exceptions tombées dans l’oubli comme la séméiologie. Le stéthoscope sert depuis longtemps maintenant d’insigne décoratif. Le diagnostic repose désormais sur les examens « complémentaires » d’hier : le laboratoire avec des dosages de plus en plus nombreux et l’imagerie médicale, sésame du diagnostic moderne.
On n’a plus besoin du malade lui même.
• Le médecin se revendique comme scientifique et sa connaissance de l’humain se déprécie au profit d’un plus de savoir modélisé, uniforme, objectif. Comme dans bien d’autres secteurs, l’informatique et la statistique ont submergé la médecine. Disparition de la singularité du malade : celui-ci devient une variable d’ajustement.
• la multiplication des procédures pour erreur médicale a porté à généraliser et à complexifier à l’envi les procédures, les consentements et les précautions.
Le malade n’est pas un allié dont il faut rechercher la confiance et la participation, il est devenu celui qui, à priori, risque de vous traîner devant les tribunaux dans l’espoir de bénéfices secondaires.
La peur pénale prend le pas sur l’impératif de soin.
• la « modélisation » ne laisse plus de place à la singularité du rapport soignant/soigné : la relation, par trop subjective est regardée comme source d’erreur. De plus, la subjectivité ne peut être objectivement évaluée.
• Le décideur, c’est le payeur : c’est aussi lui qui définit les bonnes pratiques et distribue les bons points. La multiplication des agences et le poids de la Santé Publique vont dans ce sens.
On ne traite plus des malades, on traite des maladies dans le meilleur rapport
qualité / prix possible.
Le patient, même plus informé du prix de son traitement est en position de tiers exclu.

Alors? Etait-on moins bien soigné « avant »? Est-on mieux soigné maintenant ?
Question complexe.
Je pense que la recherche scientifique a amené de très réels progrès tant au niveau diagnostic que thérapeutique : c’est indéniable.
D’accord pour ce qui est de la maladie, pas du malade.
L’informatisation des dispositifs de soins comme la déresponsabilisation et l’infantilisation du patient ne sont pas sans conséquences au moins psychiques.
La fréquence croissante de la violence dans les services en témoigne, le sentiment de non-reconnaissance des soignants aussi.
Quant au patient en mal d’interlocuteur à visage humain susceptible de l’accompagner, de l’informer, de l’associer tout au long de son parcours, sa souffrance n’a que peu de chance d’être entendue et reconnue.
Ces souffrances « à visage humain » sont assurément évitables. Inutiles et à la limite de la maltraitance, elles ne manquent pas de peser à la fois sur l’efficience des soignants et sur l’adhésion des patients, leur confiance et même probablement sur l’évolution de leur mala…
Dring !
« Bonjour, c’est l’hôpital. Nous avons reçu le résultat de vos analyses et il a été décidé d’annuler votre chimio de jeudi. La prochaine sera donc dans 15 jours. Reposez-vous bien ».
Que dire ?

Répondre
LEMASSON 22 mars 2021 - 9:53

L’hôpital dans la modernité: que s’est-il passé ? Comment en est-on arrivé là?

En des temps que l’on pourrait qualifier d’immémoriaux tant les bases de la médecine et de l’hôpital ont été gommées, effacées, reniées depuis l’entrée dans ce nouveau millénaire.

En ces temps là, la relation médecin-malade était au centre du processus de diagnostic et de soins. Le malade était porteur de sa maladie, le médecin à l’écoute d’une clinique à interpréter à l’aulne de son savoir et de ses connaissances. La clinique avait ses lettres de noblesse et les examens étaient … »complémentaires ».
Le patient, responsable de lui-même et de sa santé, payait la consultation et, éventuellement, se faisait rembourser par une Sécurité Sociale qui , il est vrai, n’avait plus qu’à payer en fonction des « droits  » du patient. C’est le médecin qui engageait la dépense…
Ce « système » n’est plus.

Etait-on moins bien soigné « avant » ? Est-on mieux soigné maintenant ?

Cinq événements sont venus chambouler la Médecine et la formation des médecins :
• La technique et la statistique ont programmé comme obsolètes l’Art de soigner et la clinique. L’interrogatoire est réduit à sa plus simple expression, auscultation et palpation sont à de rares exceptions tombées dans l’oubli comme la séméiologie. Le stéthoscope sert depuis longtemps maintenant d’insigne décoratif. Le diagnostic repose désormais sur les examens « complémentaires » d’hier : le laboratoire avec des dosages de plus en plus nombreux et l’imagerie médicale, sésame du diagnostic moderne.
On n’a plus besoin du malade lui même.
• Le médecin se revendique comme scientifique et sa connaissance de l’humain se déprécie au profit d’un plus de savoir modélisé, uniforme, objectif. Comme dans bien d’autres secteurs, l’informatique et la statistique ont submergé la médecine. Disparition de la singularité du malade : celui-ci devient une variable d’ajustement.
• la multiplication des procédures pour erreur médicale a porté à généraliser et à complexifier à l’envi les procédures, les consentements et les précautions.
Le malade n’est pas un allié dont il faut rechercher la confiance et la participation, il est devenu celui qui, à priori, risque de vous traîner devant les tribunaux dans l’espoir de bénéfices secondaires.
La peur pénale prend le pas sur l’impératif de soin.
• la « modélisation » ne laisse plus de place à la singularité du rapport soignant/soigné : la relation, par trop subjective est regardée comme source d’erreur. De plus, la subjectivité ne peut être objectivement évaluée.
• Le décideur, c’est le payeur : c’est aussi lui qui définit les bonnes pratiques et distribue les bons points. La multiplication des agences et le poids de la Santé Publique vont dans ce sens.
On ne traite plus des malades, on traite des maladies dans le meilleur rapport
qualité / prix possible.
Le patient, même plus informé du prix de son traitement est en position de tiers exclu.

Alors? Etait-on moins bien soigné « avant »? Est-on mieux soigné maintenant ?
Question complexe.
Je pense que la recherche scientifique a amené de très réels progrès tant au niveau diagnostic que thérapeutique : c’est indéniable.
D’accord pour ce qui est de la maladie, pas du malade.
L’informatisation des dispositifs de soins comme la déresponsabilisation et l’infantilisation du patient ne sont pas sans conséquences au moins psychiques.
La fréquence croissante de la violence dans les services en témoigne, le sentiment de non-reconnaissance des soignants aussi.
Quant au patient en mal d’interlocuteur à visage humain susceptible de l’accompagner, de l’informer, de l’associer tout au long de son parcours, sa souffrance n’a que peu de chance d’être entendue et reconnue.
Ces souffrances « à visage humain » sont assurément évitables. Inutiles et à la limite de la maltraitance, elles ne manquent pas de peser à la fois sur l’efficience des soignants et sur l’adhésion des patients, leur confiance et même probablement sur l’évolution de leur mala…
Dring !
« Bonjour, c’est l’hôpital. Nous avons reçu le résultat de vos analyses et il a été décidé d’annuler votre chimio de jeudi. La prochaine sera donc dans 15 jours. Reposez-vous bien ».
Que dire ?

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Sonja 23 mars 2021 - 12:39

Impuissant et boulimique, l’État français n’entend pas se remettre en question
L’ETAT ou plutôt ceux qui sont en fonction s’est arrogé des droits exorbitants en supprimant l’hydroxychloroquine comme « médicament dangereux » alors qu’elle est utilisée depuis qq décennies et dans beaucoup de pays (l’Italie par exemple). En outre, cette course à ce que les pays nomment « vaccin » n’en sont pas. Celui de la grippe « ordinaire » a été en rupture de stock rapidement tant les populations ont espéré qu’il couvrirait ce corona. Les pharmacies n’ont pu être livrées par un éventuel réassort car il faut plusieurs mois entre la commande et la fabrication. D’autant que chaque année, il est nécessaire de les recomposer avec la molécule de l’an précédent.
Et là, scoop, un « vaccin » créée en quelques mois…
Non seulement la « guerre » des labos fut immédiate comme des prédateurs, ils ont fondus sur l’aubaine d’engranger rapidement des deniers faciles…
Ne perdez pas de vues, et ça semble logique que pour fabriquer un vrai vaccin, il faut plusieurs mois entre l’isolation, le séquençage et les essais sur quelques animaux, puis sur des humains volontaires et des dosages; ce qui demande généralement des années. Enfin, c’est le 5ème coronavirus, les autres n’ont pas servi a paralyser les pays! Ils mutent… comme tous organismes vivants, s’adaptent, et se transforment en « variants ». Rien de nouveau en ce monde. Cette fumisterie que certains appellent le great reset sont prêts de la vérité. Le gros problème à ce jour c’est de la pédagogie et combattre l’obligation vaccinale qui est un scandale: libre à ceux qui le veulent et respecter l’hygiène dans les strates de notre quotidien (car beaucoup de gens sont sales et inconscients).

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