Le saviez-vous ? Dimanche, c’est le premier jour de l’Avent. Les listes de cadeaux s’étoffent, et celle du Gouvernement aussi. Le ministre délégué chargé de la Transition numérique veut, pour 2030, cent « licornes » françaises, ces entreprises de moins de dix ans valorisées à un milliard de dollars minimum. Parmi les cent, il en faut vingt-cinq dites vertes, et dix cotées en bourse d’ici 2025, dont deux valorisées à cinq milliards d’euros. Pour cela, Bpifrance mettra cinq cents millions d’euros sur la table, et la Caisse des dépôts trois cents, montant qui pourra d’ailleurs être revu. Supposons que ce ne sera pas à la baisse.
Il ne s’agit pas là d’un caprice mais d’une ambition fondée sur une réalité qui se complexifie : le premier objectif de vingt-cinq licornes en 2025 est déjà atteint. Pourtant, les marchés montrent une contraction de l’économie depuis le début de l’année, avec moins de levées de fonds importantes, des baisses de valorisation et la forte diminution des introductions en bourse. Selon la logique du Gouvernement, il est donc grand temps que l’Etat entre en action.
Avec de tels moyens, le vœu ministériel sera probablement exaucé, du moins en grande partie, car la France finance facilement les jeunes entreprises. En revanche, à cause d’une dispersion trop importante des crédits, ces licornes sont fragiles et manquent d’un accompagnement capitalistique dans le long terme. L’Etat a beau dépenser des milliards, les résultats sont bien moins bons que chez nos voisins. Au lieu de multiplier les investissements, il ferait bien de s’inspirer de ce qui fonctionne ailleurs : créer un écosystème qui favorise l’éclosion de start-up dans lequel la liberté leur permettra d’évoluer rapidement. L’Etat ne doit pas porter une vision de l’économie dans laquelle il est indispensable, bien au contraire. Moins de règlementations et plus de liberté pour entreprendre, c’est la recette magique pour arriver à ce que souhaite le Président : une France dynamique, en pointe de l’innovation.
2 commentaires
Ils sont incapables de gérer le pays France sans faire des dettes monstrueuses, alors qu’ils nous donnent la bonne recette tous ce troupeau de malades mentaux.
Afin d’escompter arriver au résultat envisagé il est impératif de supprimer immédiatement l’Etat et tout son contingent de fainéants imbéciles. A ce prix la France pourra atteindre ce résultat. Sinon, nous courrons à notre perte, sans compter tous ces millions d’€uros qui seront distribués (sans aucun doute aux petits copains ou proches, comme d’hab’) en pure perte.