Tout le monde est en extase. Pour la première fois de sa fondation en 1895, c’est une femme, jeune et jolie de surcroît ne manquent pas de souligner les médias, qui est maintenant à la tête de la rude CGT, l’un des syndicats français les plus dogmatiques et violents. Un événement. Qui fait oublier de poser une question essentielle : où travaille Sophie Binet ? Elle est peu connue, en effet. Si peu qu’on ne trouve nulle part trace de son parcours professionnel. Les deux autres candidates, Marie Buisson et Céline Verzeletti, sont fonctionnaires. Sophie Binet, selon les médias, a été étudiante en philosophie (a-t-elle terminé ses études ?), militante à l’UNEF, vaguement conseillère principale d’éducation avant d’être « détachée » pour se consacrer à ses responsabilités syndicales. Elle a été très active dans les manifestations contre le CPE (Contrat première embauche) en 2006.
Après avoir occupé le poste de secrétaire de l’Unef, elle entre à la CGT où elle prend la direction de l’Union des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict-CGT). Après la philosophie, a-t-elle eu une révélation ? On la dit très préoccupée par l’écologie et par les combats pour l’égalité homme femme. Ce n’est pas vraiment un métier. Sophie Binet va donc reprendre le flambeau de la lutte contre la réforme des retraites, contre les méchants patrons et le capitalisme, sans faire partie du monde du travail. Pourtant, la CGT revendique haut et fort d’être le syndicat des… travailleurs. Mais peut-être le militantisme est-il devenu un métier comme un autre.
20 commentaires
Une fois de plus, le parcours exemplaire des profiteurs de bas étage : l’UNEF et la planque syndicale, payée par notre travail à ne rien faire (dans le meilleur des cas, car souvent payée à détruire l’activité de ses nourrisseurs)… et elle irait nous parler des travailleurs ? Elle va vraiment leur dire ce qu’il faut faire ? Qu’elle commence par travailler un peu, après nous écouterons son retour d’expérience…
Cette marxiste professionnelle a fait quelques apparitions chez les « experts » de BFM business où ses déclarations toujours véhémentes et empreintes d’anti capitalisme primaire, traduisait un fort ressentiment contre les individus ayant réussi grâce à leurs talents et leurs initiatives concrètes plutôt qu’en reconnaissance statutaire des diplômes obtenus (comme les siens apparemment) dans leur passé. On est là sur du socialisme basique et bureaucratique de la pire espèce.
C’est le problème majeur, la grande majorité des dirigeants syndicaux et politiques baignent dans leur petit monde depuis la fin de leurs études et n’ont jamais vraiment travaillé, et encore moins été « à leur compte », et ils prennent les décisions pour ceux qui prennent des risques
De toutes façons , c’est un cas….. oui je sais c’est un peu facile, mais je n’ai pas pu résister.
Son rêve ,? plus de patrons et que des fonctionnaires qui iraient au travail quand ils en auraient envie .
Enfin c’est une glandue de l’UNEF comme tous les autres qui ne sait même pas comment fonctionne une entreprise .
Merci Nicolas pour cet éclairage (éclairant !) sur le profil de la secrétaire générale de la CGT. Ecolo (?), qualité (?) indispensable aujourd’hui pour être reconnue dans le monde politique, féministe (?) autre attribution pour ne pas se couper de 50 % de la population, activiste comme toute ancienne membre de l’UNEF, je suis sûr qu’elle va très bien représentée le monde de ceux qui ne veulent plus bosser ! Dans mon association, je côtoie de nombreux jeunes de la génération « Z ». Je ne suis pas sûr que la CGT nouvelle va les faire rêver !
Conclusions : Il y a-t-il un organisme syndical sérieux en France pour nous sortir du marasme actuel ? Même question en remplaçant « organisme syndical » par « parti politique » ?
N’est-ce pas le parcours de l’immense majorité de nos politiques qui passent leur vie à réglementer, décréter, ergoter, imposer des choses dont ils ignorent tout!
Alors pourquoi les syndicalistes professionnels feraient-ils autrement ???
« Pourtant, la CGT revendique haut et fort d’être le syndicat des… travailleurs. Mais peut-être le militantisme est-il devenu un métier comme un autre. »
Interrogation amusante concernant Sophie Binet, je viens de relire un livre sur l’histoire des rues de ma ville imprimé en 2006. L’histoire de chaque rue, de certaines constructions, des activités exercées etc. Excellent travail historique.
Et la liste des maires depuis 1790 -2023 soit 24.
Jusqu’en 1977, 19 ont eu une activité professionnelle réelle, Indépendants ; industriels ; activité libérale..) .Depuis 1977 un seul (1983-1989 a eu une vraie activité professionnelle indépendante) et 4 professeurs et/ou parlementaires.
Conclusion : terminé le beau patrimoine immobilier, voirie vétuste, commerces à l’abandon dans la plus part des rues, paupérisation importante hors des emplois publics garantis.
Et Madame Binet aura un beau vivier de personnes mécontentes contre des industriels qui n’existent plus.
Les vrais responsables du désastre prenant des décisions utopiques au nom du peuple. Ceux-ci bénéficiant des régimes spéciaux sans les financer de leurs propres deniers. Ces responsables n’ont que des objectifs de poudre aux yeux en vue de leur réélection.
Ce post est ce que l’on appelle une attaque Ad hominem, il attaque la personne et non ses idées.
En rhétorique, (ici nous sommes dans la dialectique éristique), cela est un argument de mauvaise qualité.
Sophie Binet n’a pas suffisamment côtoyé le monde du travail ? Emmanuel Macron a travaillé pour des banques ?
Peut etre mais cela ne permet pour aucune de ces deux personnes, de porter un jugement sur les idées qu’ils défendent.
Désolé, je ne partage pas votre opinion. Sophie Binet se considère comme étant à la tête d’un syndicat des travailleurs qui plus est bloque des secteurs entiers d’activité et vit aussi grâce à l’argent des contribuables. La moindre des choses c’est qu’elle rende des comptes au moins sur son expérience professionnelle. Sinon, elle n’a pas des leçons à nous donner.
NL
Pour attaquer Sophie Binet sur ses idées il faudrait qu’elle les dévoilent. Or, jusqu’à présent, à part attaquer les idées des autres je n’ai pas eu la chance de savoir quelle était sa vision ni sa stratégie pour redresser la France !!!
Si les syndicats se finançaient exclusivement avec l’argent de leur adhérent, et non de gracieuses subventions publiques, sur le dos des contribuables, cela aurait au moins le mérite de constater le peu de personnes qu’ils représentent…. Et l’État ferait de sérieuses économies…..et il en a bien besoin
C’est la seule solution de bon sens MAXENS ! Merci.
Elle a déjà fait une bonne boulette avec les flyers rouge pour la finale et les sifflets qui ont volé à la poubelle.
Combien à dépense la Cgt pour ce bide monumental.
SEB. Ou la CGT passe l’emploi trépasse. Rien d’autre
OU la CGT passe l’emploi trépasse. Rien d’autre a dire
Il manque une information capitale. Que reçoit-elle en contre partie, dont valeur imposable
Elle a déjà fait une bonne boulette avec les flyers rouge pour la finale et les sifflets qui ont volé à la poubelle.
Combien à dépense la Cgt pour ce bide monumental.
Un peut comme la quasi totalité des décideurs français, députés, sénateurs, ministres, présidents, pas un seul ne connaît la véritable odeur de la sueur (à par celle des cours de tennis ou de squash). Par contre, l’odeur du pognon et de la flemme, par cœur, ils connaissent par cœur !
Cela devient une constante depuis les années 80, le milieu politico-syndical est noyé et phagocyté par les parasites de toute sorte. Saviez-vous que mr Melanchon n’a jamais « travaillé » de sa vie? Si l’on considère bien sûr, que faire du syndicalisme ou de la politique ne sont pas un métier. Or, exercer un métier, cela veut dire produire « quelque chose que l’on revend », produisant ainsi de la richesse. Vivre sur l »argent des travailleurs et leurs impôts n »est pas un métier, au plus une activité, au pire du parasitisme.