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La vérité sur les « méga-bassines »

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Nous n’allons pas revenir ici sur les incidents qui sont survenus à Sainte-Soline où des casseurs d’extrême gauche sont venus en découdre avec les forces de l’ordre. Nous ne reviendrons pas non plus sur la couverture médiatique des affrontements qui fait la part belle au récit des écologistes venus manifester pacifiquement avec des machettes et des boules de pétanque, ne faisant que répondre aux « provocations » des gendarmes qui étaient présents.

Nous allons plutôt nous concentrer ici sur les faits scientifiques et l’apport que constituent les réserves d’eau pour l’agriculture et les nappes phréatiques.

Dans un édito, la France Agricole s’acharne à « déconstruire les bobards des anti-bassines » en rappelant les faits. Ainsi, s’il est vrai que les réserves sont remplies grâce au pompage des nappes phréatiques en hiver, cette opération est faite uniquement quand les nappes sont pleines, ce qui ne les affecte en rien. Qui plus est, les nappes du secteur de Sainte-Soline réagissent très rapidement aux pluies : les nappes étaient pleines en mars.

Cette eau, selon des responsables écologistes qui n’ont jamais planté ou semé quoi que ce soit de leur vie, n’est pas destinée au vilain « agro-business » et à des exploitations gigantesques gérées par des « agro-managers ». Les bénéficiaires du projet des 16 réserves sont à 55 % des éleveurs et la superficie moyenne des exploitations des 450 agriculteurs est de 80 hectares. Certains sont même en bio…

Enfin, l’édito prend l’exemple du Sud-Vendée, région qui possède plusieurs réserves d’eau depuis des années, sans que cela ait jamais mobilisé les foules hargneuses et réactionnaires. Grâce aux retenues d’eau, les prélèvements ont été réduits de moitié dans les nappes en été, dont le niveau s’est considérablement amélioré. Qui témoigne de cela ? Un représentant de l’ »agrobusiness » ? Un responsable de la FNSEA ? Non, le représentant local de France Nature Environnement.

Ainsi, ces projets de réserves d’eau démontrent leur grande utilité dans un contexte où l’eau se raréfie à certains moments de l’année. S’opposer à cela, c’est s’opposer à la véritable écologie.

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14 commentaires

JANDEL 1 avril 2023 - 6:35

Pourquoi la police ne filme pas les machettes et les boules de pétanque des pacifiques escrologistes et ne les diffusent pas sur les réseaux sociaux ?
La communication ne peut pas être que dans un sens, il faut employer les mêmes moyens qu’en face

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Zygomar 1 avril 2023 - 10:56

Tout à fait en accord avec votre remarque…

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maxens 1 avril 2023 - 6:40

quand le dogmatisme emporte le pas sur la raison….

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Solus 1 avril 2023 - 6:47

Bonjour.
Loin de moi la pensée de ces prêcheurs écologistes, pas plus qu’avoir une empathie avec ce parti/courant.
A mon sens, les nappes, lorsqu’elles sont en trop-plein, se déversent dans les lacs naturels, et ensuite fleuves et/ou rivières.
De fait, le pompage selon moi, viendra les assécher ainsi par capillarité irriguer les terres attenantes.
Pour cela, aucun ingénieur hydrologue n’est consulté, qu’elle en est la raison ?
Un autre idéologie, voire des intérêts de certains afin d’aller tout droit à la guerre de l’eau ? Où vers la cotation boursière de l’eau à l’instar de l’Australie où elle coûte l’acre-pied, un volume correspondant à 1,2 million de litres. L’indice cote actuellement à 728 dollars, contre 495 dollars l’an dernier.7
La sélection par l’argent ?

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Aymeric Belaud 1 avril 2023 - 8:08

Bonjour,

Dans un précédent article, dont vous trouverez le lien en bas de ce commentaire, j’expliquais que le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) avait observé un effet positif en printemps-été sur les cours d’eau, de 6% de débit supplémentaire en sortie du bassin pour le mois de juillet.
Pour Léna Abasq, hydrogéologue spécialisée en modélisation, « pour des cours d’eau comme le Mignon [la rivière locale], une augmentation de débit de l’ordre de 40% pourrait être atteinte par rapport au débit observé entre 2000 et 2011 ».

https://fr.irefeurope.org/publications/les-pendules-a-lheure/article/les-retenues-deau-ont-un-impact-positif-sur-les-nappes-phreatiques-et-les-cours-deau/

Cordialement

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Zygomar 1 avril 2023 - 10:57

Tout à fait en accord avec votre remarque…

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Zygomar 1 avril 2023 - 11:01

« …aucun ingénieur hydrologie n’est consulté…. quelle en est la raison »?
La raison en est qu’il apporterait des arguments scientifiques irréfutables qui fouteraient en l’air les idées fumeuses et foncièrement mensongères des terroristes anti-bassines..

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Gilles Vedun 9 avril 2023 - 5:58

1) Le BRGM n’est pas indépendant encore moins crédible. Il est respecté comme le grec (mis à part par les spécialistes)

2) La modélisation n’est pas raison et n’est que l’hypothèse d’un éventuel fait futur.

3) nous pouvons à présent commencer à observer ces faits

Quel est donc le niveau des nappes en avril ?

Bien à vous

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GNA46 1 avril 2023 - 8:49

Le « problème de l’eau » est un faux problème, imaginé par quelques cerveaux plus comptables que raisonnables, et qui voient dans ce mouvement induit par les « escrologistes » (j’emprunte ce terme à « JANDEL » qu’il me pardonne) soit les imbéciles utiles aux précédents, et qui ne comprennent rien de rien à ce que la Nature, qui ne se préoccupe pas de nous, met à la disposition de tous ce qui la compose de faune et de flore un quota de cette eau précieuse. Une chose est a noter toutefois, c’est que quelque soit l’élément qui la consomme de cette faune ou de la flore en général, cette eau est restituée après utilisation. Alors, et puisque le cycle est établit, à quoi bon se bouffer la rate sur ce que naturellement est remit dans le circuit ? Si les benêts écolos se faisaient greffer un cerveau, et pensaient par eux-mêmes, ce monde serait plus calme.

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JR 1 avril 2023 - 7:41

Bonjour, après les boniments carbo-climatiques, l’heure est venue de taxer l’eau. Il n’y ni plus, ni moins d’eau qu’avant, il en est de même pour les températures. Par définition le climat est chaotique : https://static.climato-realistes.fr/2021/01/FicheACR6-1.pdf
Les pseudos écolos préfèrent-ils la culture locale ? Si oui, il faut bien cultiver à proximité et de préférence en France. Les écolos verdâtres ont réussi à dézinguer l’industrie, l’industrie automobile ne va pas survivre à la néo-religion carbo-climatique et ils vont aussi tuer l’agriculture Française ! Il est vraiment temps de créer un parti anti-écologiste, cette minorité extrémiste est une calamité. Merci.

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JG2433 2 avril 2023 - 7:31

Bonjour,
Une suggestion de lecture, celle du livre des auteurs Jean de Kervasdoué et Henri Voron :
Pour en finir avec les histoires d’eau – L’imposture hydrologique
https://www.amazon.fr/Pour-finir-avec-histoires-deau/dp/2259216102

« La vision apocalyptique sur le manque d’eau est, pour l’essentiel, totalement infondée. La réalité est plus heureuse et la vérité empirique à l’opposé des lieux communs. »

L’imposture, c’est, d’abord, de ne pas chiffrer la ressource en eau et d’affirmer, sans preuve et sans vergogne, le manque d’eau, les sécheresses à venir, les consommations irresponsables, la nécessité de ne pas gaspiller le  » précieux liquide  »
L’imposture, c’est de culpabiliser les  » consommateurs  » pour  » économiser  » quelques litres d’eau, alors que coulent sous leurs yeux, chaque seconde, des milliers de mètres cubes qui vont se perdre en mer.
L’imposture, c’est de laisser croire que l’eau domestique est  » consommée  » alors qu’elle est recyclée, notamment en France où elle retourne pour l’essentiel au milieu naturel après épuration.
L’imposture, c’est d e feindre d’ignorer que les racines des végétaux ne descendent jamais jusqu’à la nappe phréatique.
L’imposture, c’est d’opposer à la construction des barrages, alors qu’ils bloquent des crues ravageuses, valorisent leur énergie et protègent les populations de l’aval.
L’imposture, c’est d’annoncer des guerres de l’eau qui n’auront pas lieu.

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JR 2 avril 2023 - 7:18

Bonjour JG, j’ai lu cet ouvrage, bonnes références et écrit par des hommes d’expériences. Effectivement, on veut nous rejouer le tour du C02 associé au climat. Comme Claude Allègre avait écrit « L’imposture climatique », Jean de Kervasdoué et Henri Voron savent de quoi ils parlent et expliquent ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas croire. Comme pour la gigantesque escroquerie en bande organisée au Carbone, les néo-religieux, les profiteurs et les politiciens idéologues sont prêts à bondir sur le sujet pour vider vos poches et restreindre vos libertés. Merci. Bien à vous

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Michel 2 avril 2023 - 2:02

De mon point de vue, l’affaire des bassines n’est qu’un prétexte, de la part des écologistes (ou plutôt « escrologistes terroristes), pour semer la pagaille. En effet, la moindre réflexion amène à penser que le sujet est légèrement plus complexe que tel qu’il nous est présenté: comment faire la part des choses entre « laisser l’accès à l’eau à quiconque », et faire de l’agriculture pour nourrir la population en épargnant de l’eau quand c’est possible. Comment relativiser l’importance de ces 2 aspects ?
De plus, ne pas toucher aux nappes phréatiques pour que tout le monde en bénéficie équitablement, n’est pas forcément équitable. En effet comment contrôler son usage, puisque complètement disséminé, et s’assurer que personne ne s’en accaparera des parts indues ? Les manifestants qui se soumettent au dictat d’une minorité agissante démontrent surtout leur incapacité à réfléchir par eux-mêmes… sans parler des casseurs qui profitent de toutes les occasions pour satisfaire leurs instincts primaires; il est plus facile de casser que de construire !

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Astérix 21 avril 2023 - 7:40

Encore de la désinformation pour taxer l’eau. Il ne faut faire aucune confiance dans nos politiques et leur retirer tout pouvoir pour le remplacer par des sachants !

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