Le 4 avril a été lancée à la Sorbonne-Nouvelle l’Université du sport populaire afin de « promouvoir des pratiques émancipatrices dans le domaine du sport ».
L’Humanité nous a appris le lancement à Paris de l’université du sport populaire (USP), à l’initiative de la Fédération sportive et gymnique du travail dont le site précise qu’elle a été créée en 1934 « dans la lutte contre le fascisme » et qu’elle est agréée par le ministère des Sports.
Plusieurs structures sont associées dans cette entreprise, dont les syndicats CGT et Snep-FSU, et donc de l’université Sorbonne-Nouvelle. Son comité de parrainage comprend « 16 personnalités d’horizons différents », dixit le quotidien, les horizons différents renvoyant manifestement aux domaines d’activité et nullement aux opinions politiques… En effet, on y trouve des personnalités aussi marquées à gauche que l’ancienne ministre communiste des Sports Marie-George Buffet, le cinéaste Gérard Mordillat ou encore la sociologue Monique Pinçon-Charlot.
Selon son site, l’objet de l’USP est de « développer la connaissance autour du sport ». Le manifeste, très bavard, de l’Université parle d’un « projet citoyen , participatif, collectif, laïc, républicain, humaniste, pédagogique, inclusif, émancipateur et très enthousiaste », un projet qui « relève bien de l’enjeu démocratique ».
Au programme de la session d’avril se trouve un séminaire : « Comment le sport est un levier d’émancipation et de transformation sociale ? ». Un temps d’échange sera consacré « aux femmes, aux minorités de genre ». La directrice de la communication de la Fédération sportive et gymnique du travail déclare au quotidien : « On veut montrer comment faire un sport plus inclusif, (…) aller vers une pratique sportive plus égalitaire et éthique ». Elle ajoute à l’attention de ceux qui n’auraient pas saisi : « Il s’agit aussi de confronter cette vision à la vision capitaliste ».
Si vous avez raté la première session, rassurez-vous : il y en aura deux autres en juin, avec notamment une conférence intitulée « Le sport, c’est politique ».
Effectivement, dans notre beau pays, tout est politique et tout ce qui n’est pas capitaliste est « éthique »… avec l’argent du contribuable.
4 commentaires
“éthique”, cela veut dire pro-islamique ?
Pays communiste pour ceux qui en doutaient encore!
Et l’université de la connerie populaire c’est pour quand ?????
Les cons sont tous pro communiste mais aucun ne part en vacances chez Maduro ni chez KimJong en Corée .