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Lucie Castets va traverser la rue pour trouver un poste de député

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Sortie du chapeau de La France Insoumise, la candidate du Nouveau Front Populaire au poste de Première ministre s’est mise en disponibilité de la fonction publique afin d’entamer une nouvelle carrière : celle d’homme (pardon : de femme) politique professionnelle. Mais rien ne s’est passé comme prévu pour Lucie Castets : Emmanuel Macron a refusé de la nommer à Matignon ; la proposition du budget de fonctionnement de son équipe à hauteur de 51.000 € par mois et de son salaire à hauteur de 9.000 € devant être pris en charge par le NFP a avorté ; et elle a multiplié les impairs, le dernier en date étant sa volonté de régulariser tous les sans papiers en pleine crise de l’affaire Philippine, avant qu’elle ne revienne sur ses propos.

Dès lors, nos lecteurs pourraient s’inquiéter pour le devenir de la nouvelle égérie de l’extrême gauche. Devra-t-elle se déshonorer en postulant à un emploi dans le secteur privé ? Faudra-t-il qu’elle s’exile à Cuba ou au Venezuela avec en poche une lettre de recommandation de Jean-Luc Mélenchon ?

Le Figaro dans sa rubrique « Confidentiels » du 27 septembre nous donne la réponse. « Plusieurs stratèges de gauche » pensent à elle pour qu’elle fasse son entrée à l’Assemblée nationale. Petit problème : il lui faut être élue et il n’y a pas de dérogation possible, même pour une gauchiste. Dès lors, de deux choses l’une : soit elle attend l’annulation d’une élection dans une circonscription, soit elle attend les prochaines élections générales.

Là encore, nos lecteurs sous le charme de la brillante fonctionnaire à la Mairie de Paris pourraient s’inquiéter d’un possible échec à l’issue de sa campagne électorale. Qu’ils se rassurent ! « On lui cherche une circonscription gagnable, précise un parlementaire. Ce serait mérité qu’elle nous rejoigne comme députée après tout ce qu’elle a fait ». Une situation privilégiée pour une thuriféraire de l’égalitarisme. Rien là que de très normal : si les animaux sont égaux, certains sont plus égaux que d’autres.

Lucie Castets rejoindrait alors la fine équipe des députés discrets et distingués de LFI. Mais les Français la méritent-elle vraiment ?

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12 commentaires

louis 3 octobre 2024 - 7:54

voila ce qui tue la france : le copinage ! meme en pleine crise économique on recase tous les loosers !

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Broussard 3 octobre 2024 - 8:00

comment ; elle ne s’est pas présentée aux dernières législatives ?
Dieu nous préserve d’une nouvelle dissolution…

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Roven 3 octobre 2024 - 8:01

Cette femme n’a pas compris qu’aucun dirigeant NFP ne souhaitant se griller, on avait proposé à une technocrate obscure le rôle de celle qui va être premier ministre le temps d’être censurée.
Elle croit avoir un avenir politique en démontrant une fois de plus que ces gens médiocres confondent la politique avec des opportunités de postes. On lui souhaite des échecs cuisants pour la remettre à la compta de la ville de Paris, où elle est en bonne compagnie des incapables qui se gavent.

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Saturne 3 octobre 2024 - 8:42

Il est désolant de voir des candidats exciper de leur sexualité pour se faire élire. Le seul critère de choix devrait être la compétence.

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Sonia P 3 octobre 2024 - 9:44

La méritocratie républicaine c’est pour les gens d’en bas. Pour Lucie Castets, c’est l’ascenseur de gauche qui compte la propulser.

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Jean-Aymar de Sékonla 3 octobre 2024 - 10:47

A propos, on en est on de la suppression du système de « disponibilité » et de l’obligation de démissionner de la fonction publique pour tout fonctionnaire qui la quitte ?

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fabibirouge 3 octobre 2024 - 11:46

réforme urgente à faire en France : supprimer la mise en disponibilité dans la fonction publique; le fonctionnaire qui veut faire de la politique ou autre chose dans le privé doit démissionner définitivement comme c’est le cas dans les autres pays européens; cette possibilité française est tout à fait scandaleuse et représente un avantage indu qui coûte cher à l’ensemble des contribuables

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laurent guyot 7 octobre 2024 - 10:15

la plus urgente des réforme : interdire à toute personne ayant été fonctionnaire de pouvoir se présenté à une élection et inversement, toute personne élu ne pourra jamais devenir fonctionnaire. On ne peut pas être la fois juge et partis

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Virgile 3 octobre 2024 - 1:15

Ayant déjà fait élire une partisane des terroristes et un fiché S, il est vrai qu’elle manque à la liste!

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duriiez 6 octobre 2024 - 9:20

Pour ce qui est des français, je ne sais pas mais pour ce qui est de la France ce serait un mauvais présage.

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COZ 6 octobre 2024 - 6:14

Quelle honte cette femme !! Elle a déjà travaillé ( 1 vrai travail, pour gagner chaque Euro , créer la richesse pour chaque Euro … ) en 38 ans ?? Non . Que dalle. Juste cramer l’argent des trop gentils contribuables.
*** la goche, LFI , PS , on connaît …. ils ne sont pas vraiment normaux, on sait.
Mais là , ils ont fait TRES TRES fort.
Régulariser tous les clandestins , même ceux qui ne travaillent pas ….. sortir ça le jour ou le meurtrier de Philippine est arrêté , faut oser .

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laurent guyot 7 octobre 2024 - 10:14

la plus urgente des réforme : interdire à toute personne ayant été fonctionnaire de pouvoir se présenté à une élection et inversement, toute personne élu ne pourra jamais devenir fonctionnaire. On ne peut pas être la fois juge et partis

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