L’Observatoire des inégalités raconte beaucoup de sornettes

Un fidèle lecteur nous envoie un message qui complète avec justesse notre article sur l’Observatoire des inégalités, cet organisme qui voit des riches partout, même parmi ceux qui gagnent un peu plus de 3 000 euros par mois. Voici ce qu’il nous écrit :

« Je lis vos billets, qui contiennent tjrs des informations intéressantes. Mais je crains que vous n’ayez épinglé que des points faibles. Voici ce qui me frappe dans ce rapport de l’Observatoire des inégalités :

• le faible nombre de personnes au-dessus de 2 fois le niveau de vie médian : les inégalités sont déjà faibles. Et en plus ils ne prennent pas en compte les revenus de transferts gratuits de l’Etat à tout le monde ; (l’INSEE l’a pourtant fait) ;
• les auteurs du rapport ont été obligés de prendre un coefficient 3 sur le patrimoine médian pour avoir 5 millions de « riches ». Et là encore sans prendre en compte le capital implicite des droits au RSA et à la retraite minimale ;

L’observatoire des inégalités est effectivement obsédé par trouver des « inégalités » à dénoncer, tout en oubliant les inégalités injustes de « chance » touchant les millions de Français entre les pauvres (15%) et les riches (7,4%) soit 75 % de la population, du fait de l’étatisme et du capitalo-syndicalisme de connivence ; les travailleurs et les planqués ; les mal-logés et les logés au frais des collectivités ; les bien soignés ou protégés et les sans médecin et/ou sans hôpital, ni sécurité sur leur territoire.

L’observatoire des inégalités est incapable de définir le niveau d’inégalité et les planchers qu’une société dynamique doit maintenir selon l’âge, les efforts, les mérites et ce qu’apporte chacun à la collectivité. Les membres de cet organisme ne font aucune différence entre les jeunes et ceux qui ont travaillé quelques ou plusieurs dizaines d’années, etc… »