Un « rassemblement antifasciste(sic) » a lieu le 24 janvier à Paris devant l’ambassade d’Argentine, comme dans plusieurs villes européennes, à l’appel d’une coalition internationale. Le site Paris-lutte.info a publié le 19 janvier une affiche sur laquelle est inscrit le slogan suivant : « Fascisme néolibéral (sic) et stratégies de luttes féministes. Le nouveau président Javier Milei commence le carnage. Solidarité avec la résistance féministe ».
De son côté, France Amérique Latine a publié le 15 janvier un même appel à manifester en soutien à la mobilisation et à la grève générale en Argentine. Parmi les signataires de l’appel se trouvent l’Intersyndicale (CFDT, CGT, FO, FSU, UNSA et Solidaires) et l’ensemble des partis de gauche et d’extrême gauche (EELV, LFI, NPA, PCF, PS et PT).
Il est permis de se demander à quel titre un syndicat de salariés se permet de faire de la politique. La question a encore été posée récemment par l’IREF après des manifestations contre la loi Immigration. Les syndicats de salariés sont par définition des associations d’un type particulier chargées de rendre des services à leurs adhérents. Leur rôle n’est pas de mettre des grévistes professionnels, payés par les contribuables pour l’essentiel, dans nos rues.
Avec la manifestation du 24 janvier, c’est maintenant de politique internationale que se mêlent les syndicats français de salariés. Au surplus, il ne s’agit pas d’une manifestation de syndicats ; il s’agit pour ces derniers une fois encore de s’acoquiner non seulement à des partis de gauche, mais à des partis et des mouvements d’extrême gauche particulièrement dangereux pour les libertés. Question : que diraient nos médias si les syndicats d’employeurs organisaient une manifestation politique et défilaient bras dessus bras dessous avec le Rassemblement national ?
7 commentaires
article écrit le 23 janvier à propos d’un truc qui aurait eu lieu le 24 !
que dois-je dérègler ? Ma pendule ou mon calendrier ?
Christian B
On est le 24 !
Javier emm.. la gauche. Laissez moi déguster ces moments d’intense plaisir !
Ce mélange des genres existe depuis toujours.
Il se démocratise aujourd’hui avec l’effondrement de l’état. Vous découvrez l’eau chaude, nous ne sommes plus dans un état de droit depuis longtemps.
Bien à vous
Pourquoi s »en priveraient-ils puisqu’ils sont financés par les impôts de tous les Français, quelle que soit leur couleur politique et qu’ils soient ou non syndiqué ou non !
A quand le financement des syndicats par leurs seuls adhérents ?
J’attends que LR et RN lancent un appel a se réunir devant les mairies pour soutenir Javier… heureusement je ne suis pas pressé !
Tous ces gens qui manifestent contre « le fascisme néolibéral » avec bon nombre de féministes dans leurs rangs. Que ne protestent ils pas devant l’ambassade d’Iran ou d’Afghanistan où les droits des femmes sont inexistants et où celles qui se rebellent sont punies sévèrement ? Les syndicats vivent sur le dos des contribuables, s’ils n’étaient pas subventionnés ils pourraient se réunir dans un abri bus…