En mars 2019, l’IREF a publié une Note qui critiquait les subventions dont bénéficiait le bio alors qu’il ne s’agit que d’une tromperie alimentaire. Notre chercheur a analysé les prétendues vertus de cette consommation et a montré que l’agriculture dite « biologique » ne tient pas ses promesses. Aucune étude scientifique ne justifie la consommation des produits dits bio au détriment d’autres que ne le seraient pas. Le bio est non seulement beaucoup moins productif que le conventionnel, mais il ne présente aucun bénéfice environnemental, sanitaire ou nutritionnel sur  l’agriculture conventionnelle. L’IREF a donc proposé d’abandonner l’interventionnisme massif et coûteux de l’État en faveur de cette pratique et de laisser au consommateur un libre choix total… et non biaisé.  Les Français semblent avoir compris la fumisterie car ils sont de plus en plus nombreux à ne plus acheter bio. Les derniers chiffres sont éloquents : entre janvier et septembre 2022, les achats de produits bio ont dégringolé de 6,3% selon la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab). Un phénomène particulièrement marqué chez les puristes du bio (Biocoop, La Vie claire) en recul de 16% selon NielsenIS, un peu moins dans les grandes surfaces classiques (-5,3%). Les prix, aussi, sont aussi dissuasifs. Un panier bio peut coûter jusqu’à 45 % plus cher qu’un panier conventionnel. Malgré cette baisse de la consommation, le gouvernement s’obstine : dans la nouvelle PAC (2023-2027), sur les 34,2 M€ que reçoit la France, 25 % par an seront consacrés à des « écorégimes ».
Arrêter de subventionner le bio serait mettre fin à une mystification alimentaire et en même temps lutter contre l’inflation. Les politiques devraient écouter les Français.
5 commentaires
Nous allions à la Biocoop, nous n’y allons plus. La qualité des produits (notamment légumes et viandes) avait baissé ces deux dernières années et les prix souvent excessifs nous ont incité à privilégier l’agriculture conventionnelle. Le Bio pour nous ne tient pas ses promesses.
Que les grandes enseignes ne tiennent pas leurs promesses, ce n’est pas un scoop. Ceci étant, ils continuent leur développement géographique.
La France est tiermondisée et c’est normal que certains consommateurs se rabattent sur les enseignes low coast pour prilegier le dernier écran plat !
Quant aux bénéfices environnentaux supposés inexistants, on voit que votre chercheur n’est pas un « trouveur », un biologiste, pas même un agriculteur !
Bien à vous
Papy n’est ni médecin nutritionniste, ni ingénieur agronome, ni biologiste, ni maraîcher et ce n’est pas à Centrale Lyon que le cursus ingénieur prédispose à faire de la recherche sur l’alimentation. Par contre, des chercheurs de l’université de Stanford, en Californie, sont parvenus à cette conclusion en analysant 17 études réalisées chez des humains et 223 études sur les niveaux de nutriments et de contaminants dans des aliments. Résultat : Les aliments bio contiennent moins de pesticides et autres contaminants (Publié dans le numéro du 4 septembre 2012 des « Annals of Internal Medicine ».) Moins de cancers, moins de risques de surpoids ou d’obésité, moins de pesticides dans les urines : les mangeurs de bio seraient en meilleure santé. ( Etudes française de 2019, NutriNet-Santé).
L’étude est publiée dans l’édition du 4 septembre 2012 des Annals of Internal Medicine. Après avoir analysé les données, les chercheurs ont conclu qu’il ya peu de différences significatives en termes d’impact nutritionnel entre les aliments biologiques et conventionnels.
L’agriculture bio est un passager clandestin. S’il advenait que seule l’agriculture bio soit autorisée, il y aurait un effondrement de la production. La culture bio survit car elle est entourée d’agriculture conventionnelle, et protégée par celle-ci contre les nuisibles, champignons et bactéries nocives.