Il y a quelques jours, nous avons mentionné une enquête du Wall Street Journal sur le rôle joué par des activistes professionnels dans les manifestations anti-Israël et propalestiniennes ainsi que dans les blocages de plusieurs universités américaines. Elle révélait que de nombreux manifestants n’avaient rien à voir avec l’université où se déroulaient les événements et la police a arrêté nombre d’entre eux. Un nouvel article du même journal nous apporte plus de détails. Le maire de New York, Eric Adams, a déclaré que beaucoup d’activistes professionnels arrêtés à Columbia étaient liés à la dictature militaire cubaine et, dans certains cas, avaient même obtenu le soutien pratique de La Havane. L’infiltration et l’activisme cubain sur le territoire américain n’est pas nouveau. Depuis des décennies, Cuba a dépensé d’énormes sommes dans les cercles éducatifs, diplomatiques et politiques pour tenter d’influencer la politique américaine et pour faire « accepter » la dictature dans les milieux politiques. Depuis 1969, Cuba utilise surtout la Brigade Venceremos, basée aux États-Unis, pour constituer des équipes d’Américains prêts à infiltrer, espionner et endoctriner, au nom de la révolution.
Parmi les activistes les plus connus figure Manolo De Los Santos, un ardent défenseur des récentes manifestations violentes à New York. Il est considéré comme le leader et le porte-parole de facto du People’s Forum, un groupe radical anti-israélien qui a encouragé la prise d’assaut (le 30 avril) du Hamilton Hall de l’université de Columbia. En mai 2023, De Los Santos a tweeté une photo de lui avec le dictateur cubain Miguel DÃaz Canel. Il a écrit qu’il « quittait Cuba après 10 jours d’apprentissage avec son peuple » et avec M. Diaz-Canel. « Aux États-Unis, les jeunes ont de grandes tâches devant eux », a-t-il expliqué. En septembre 2023, M. De Los Santos a été photographié avec le dictateur cubain à New York pendant la semaine de l’assemblée générale des Nations unies. « Bienvenue cher camarade! » a-t-il tweeté. Quelques heures avant que des militants pro-Hamas prennent le contrôle de Hamilton Hall, il a prononcé un discours enthousiaste lors d’une réunion de bénévoles dans les bureaux du People’s Forum à Manhattan, où il a exhorté le groupe à « donner à Joe Biden un été chaud ». Les « séances en petits groupes » qui ont suivi se sont concentrées sur l’organisation de nouvelles méthodes de « résistance ». La démocratie américaine, comme les autres démocraties, doivent toujours être prêtes à combattre ces activistes admirateurs des terroristes et des dictatures.
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Sauf erreur de ma part, vous devriez peut-être ajouter aussi le fait que Cuba était assez influente sur le mouvement « Black Lives Matter » autrefois…