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Les nominations de Trump indiquent une politique internationale très dure envers la Chine et l’Iran, ambiguë sur l’Ukraine et favorable à un soutien inconditionnel à Israël

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Conforté par la reconquête des Républicains de la majorité au Sénat et, selon les décomptes de mercredi soir, la conservation de la majorité à la Chambre des représentants, Donald Trump a continué de procéder aux nominations à son cabinet, où il privilégie nettement cette fois la loyauté, plus que l’expérience. L’orientation internationale de son équipe sera très dure envers Pékin, ambiguë sur l’Ukraine et favorable à un soutien inconditionnel à Israël.

Donald Trump a confirmé la nomination de Marco Rubio comme secrétaire d’Etat. La réputation du nouveau chef de la diplomatie américaine n’est plus à faire en ce qui concerne la Chine, où il est d’ailleurs plus ou moins interdit de territoire, mais aussi Cuba, le Venezuela et l’Iran. Sa position sur l’Ukraine est fluctuante. Matt Gaetz a été nommé ministre de la Justice, mais sa confirmation par le Sénat ne sera pas aisée en raison de sa réputation douteuse : il a été visé par des enquêtes pour relation sexuelle tarifiée avec une mineure, détournement de fonds, conduite en état d’ivresse, consommation de stupéfiants, sans compter ses positions proches de l’extrême droite américaine. Pete Hegseth, animateur sur Fox News, ancien commando, a été nommé ministre de la Défense. Il n’a aucune expérience politique, ou de management, un handicap pour faire face à une bureaucratie et un complexe militaro-industriel gourmand en finances, et affiche des positions très sceptiques sur l’OTAN. Mike Waltz, élu de Floride, lui aussi faucon sur la Chine, qui a déclaré jadis que son pays était « en guerre froide avec Pékin », et réticent sur l’aide à apporter à l’Ukraine, a été nommé conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche. Tulsi Gabbard, ancienne élue démocrate, a été nommée à la direction nationale du renseignement, une mauvaise nouvelle pour les Atlantistes et Kyiv car elle est réputée être le meilleur relais d’influence du Kremlin à Washington. John Ratcliffe, ancien directeur national du renseignement et hostile à la Chine (il avait déclaré que le virus du Covid s’était évadé accidentellement du laboratoire P4 de Wuhan, ce qui est plus que vraisemblable pour quiconque est doté d’un peu de sens critique) a été nommé à la tête de la CIA.

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2 commentaires

Virgile 19 novembre 2024 - 2:07 pm

Tulsi Gabbard n’est en rien une pro-russe comme le laisse entendre la gauche! C’est une patriote que l’on voit mal copiner avec l’adversaire!

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Nicolas Lecaussin 19 novembre 2024 - 3:39 pm

Si, c’est même une « dictarolâtre » qui s’est opposé à tout ce qu’a fait Trump lors de son mandat, y compris contre les terroristes islamistes. https://www.wsj.com/opinion/tulsi-gabbard-director-of-national-intelligence-donald-trump-foreign-policy-iran-russia-d64085dc?mod=opinion_lead_pos1

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