Selon une étude du cabinet de consulting KPMG, près de 16,4 milliards de dollars de capital-risque ont été investis en 2020 au Royaume-Uni. C’est plus du double qu’en l’Allemagne (7,2 milliards), qu’en France (6,9 milliards) et que dans les pays nordiques (5,9 milliards). Si d’autres secteurs de l’économie britannique, notamment le commerce de marchandises, sont davantage déstabilisés par le Brexit, ce n’est pas le cas des start-up, positionnées, le plus souvent, dans le domaine des services.
Londres est indéniablement la ville privilégiée par les investisseurs pour les levées de fonds, pièce centrale de l’écosystème des start-up, grâce à son attractivité et sa législation. La source d’inquiétude principale des entrepreneurs demeure la main-d’œuvre, possiblement limitée par la fin de la liberté de circulation des travailleurs. Pour y remédier, Boris Johnson a mis en place un système favorisant l’immigration choisie pour les « talents internationaux » en particulier en provenance du Commonwealth.
Ces résultats très positifs sont un argument pour le Premier ministre anglais qui veut faire du Royaume-Uni une place centrale de la mondialisation.
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Le Royaume-Uni toujours aussi attractif pour les start-up malgré le Brexit
Il n’y a que la France pour croire au père noel. L’Europe est devenue un tas de boue administratif et géré par les extrémistes de tous les pays réunis. Il serait temps de revoir cette institution avant que le peuple ne s’en charge.