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L’absurdité de la vente à perte

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Les industriels et les distributeurs de carburant ont fait savoir au gouvernement qu’ils ne vendraient pas leurs produits à perte. Devant le tollé suscité par ce projet, Madame Borne et M Lemaire semblent y renoncer.

A la place Monsieur Macron a fait savoir dimanche 24 septembre au soir aux téléspectateurs qu’il insisterait pour que les carburants soient vendus sans marge. Il veut donc que les professionnels du métier ne gagnent plus d’argent. Mais alors, pourquoi travailleraient-ils ?

Interdire de vendre à profit, c’est le communisme pur et dur. Sauf que lorsqu’on interdit le profit, il n’y a plus de ventes du tout parce qu’alors plus personne n’a intérêt à vendre.

C’est la pénurie. Il se crée des marchés parallèles et des réseaux de corruption pour vendre, avec profit et cher. Le pouvoir d’achat se dégrade alors à toute vitesse. Ce qu’Ayn Rand a brillamment démontré dans son roman de jeunesse republié récemment en français : Nous les vivants, Les Belles Lettres, mai 2023.

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8 commentaires

Laurent46 26 septembre 2023 - 5:04 am

Absurdité ? le seul fait de demander cela à une entreprise relève déjà d’une crétinerie sans limites mais force est de constater que c’est une règle Républicaine pour tout ce qui relève du service publics jusque dans les structure de transport et d’énergie pour exemple EDF, SNCF, etc.. Cela montre s’il le faut encore le niveau intellectuel Républicain.

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Broussard 26 septembre 2023 - 5:33 am

Les « Charlots » des années 80 ont trouvé leurs maîtres avec ceux qui nous gouvernent actuellement …

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ZAEPFEL 26 septembre 2023 - 10:24 am

Effectivement, absurdité relève de la litote ! Nul besoin de preuve supplémentaire pour en déduire l’incompétence des dirigeants de ce pays qu’ils ont amené au fil des 50 dernières années au bord de la faillite… À cette incompétence prégnante, rajoutons cette incapacité à gérer les problèmes avec un horizon supérieur à la durée d’un mandat électoral. Après nous ? Le déluge, bien sûr… Mais Dieu, faites que mes proches et moi-même soyons épargnés !

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Picot 26 septembre 2023 - 3:47 pm

@ZAEPFEL. Ne vous trompez pas, ils ne sont nullement incompétents ni incapables. Ces actions nuisibles sont parfaitement voulues. La Macronie est mondialiste et Européiste, donc la feuille de route est de détruire la nation. Et, malheureusement, pour l’instant le plan fonctionne très bien.

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Roven 27 septembre 2023 - 6:24 am

La marge la plus élevée sur les carburants est constituée de taxes à 50% : il faut vraiment un sacré culot pour demander aux distributeurs de perdre les quelques centimes de marge qui leur restent alors que l’État bouffi pourrait baisser ces taxes !
Jusqu’où ces fats se moqueront-t-ils de nous ?

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Oncpicsou 27 septembre 2023 - 9:17 am

Je préfère « taxé à 100% » que « constitué de 50% » de taxes… (tien, ce n’est plus 60% ? ce qui signifiait taxé à 150%..)
Ça sonne moins bien pour le gouvernement mais ça correspond mieux aux habitudes des français.
Avec ce tour de passe passe je vous baisse la TVA de 3,3%, en effet il y a 16,7% de TVA dans le prix de vente des produits! (20/120).
Une telle mentalité d’enfumage de la part de gouvernants, laisse entrevoir la corruption rampante qui règne.

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Martinet 27 septembre 2023 - 7:05 am

Vente à perte est une absurdité… si elle est la réalité. Or il faut préciser la perte. Si les grandes surfaces et les distributeurs ont évidemment un prix d’achat connu, il n’en est rien des raffineurs.
Personne ne dénonce l’absurdité, l’escroquerie qui consiste à pratiquer les calculs des coûts du raffinage et autres transports et impôts en pourcentage du prix du brut, alors que celui-ci n’est qu’un peu plus du quart du coût global.
Ces coûts sont indépendants du coût du brut. Ce doit être une addition, et non une multiplication.
Pendant que l’usager se ruine, Total et l’Etat font des superprofits totalement injustifiés.

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Jean-Aymar de Sékonla 27 septembre 2023 - 9:22 am

… et la fonction publique prolifère sur le dos de nos taxes.
La vente à perte s’appelle le « dumping », technique interdite, utilisée en général par les « gros » pour couler les « petits » !
Ça renseigne sur la culture économique de nos politiques …!

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