Tout un acharnement idéologique, pour rien. C’est la conclusion que l’on peut tirer d’une étude reprise par le Wall Street Journal sur les émissions de carbone dues aux incendies de forêt en Californie.
Des chercheurs de l’université de Californie ont calculé que les émissions dues aux feux de forêt étaient, pour la seule année 2020, deux fois supérieures aux réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES) réalisées par l’État entre 2003 et 2019. En 2020, les incendies ont été la deuxième source d’émissions de CO2 de l’État, après les transports, et ont généré deux fois plus de GES que toutes les centrales électriques de l’État.
Si cette étude explique que les températures plus élevées que « la normale » et la sécheresse ont favorisé les incendies de forêt ces dernières années, elle indique également que c’est en grande partie l’Etat californien qui en est responsable. Sont pointés du doigt les sous-investissements dans les services de lutte contre les incendies et l’absence de mesures préventives suffisantes comme le défrichage. En France cette année, le manque d’entretien des forêts a aussi provoqué des feux plus importants que d’habitude. La pensée écologiste estime que les bois s’autorégulent, que l’on doit laisser faire la nature censée ne pas contribuer au réchauffement climatique. Dans ce cas particulier, le résultat obtenu est à l’opposé de l’objectif souhaité en matière d’émissions de GES.
L’écologisme des démocrates de Californie n’a fait que gaspiller des dizaines de milliards de dollars appartenant aux contribuables sans pour autant faire diminuer l’empreinte carbone de l’Etat. Les élus ont subventionné les véhicules électriques et les énergies dites renouvelables en empêchant, dans le même temps, le bon entretien des forêts et en négligeant une prévention adéquate qui aurait permis d’éviter les violents incendies. Certains des feux les plus destructeurs ont été provoqués par les lignes électriques aériennes car rien n’a été fait pour élaguer les arbres et enfouir ces lignes dangereuses. La priorité de l’Etat était de passer, coûte que coûte, aux énergies renouvelables (rendant les tarifs d’électricité en Californie deux fois plus élevés que dans les États voisins)
Finalement, la lutte acharnée pour réduire les émissions de CO2 a provoqué une hausse de ces dernières. Good Job ! L’écologisme semble être le premier ennemi de l’écologie.
3 commentaires
Et oui, à bas le travail manuel et vive le travail en bureau ou à domicile. On finira par crever de faim !!!
Quand l’idéologie est aux commandes, le premier stade en est le gaspillage de fonds publics par tombereaux entiers (rassurez-vous, les copains en profitent) et le deuxième, inéluctable, crash sur le mur des réalités. Au total : plaies et bosses et ruine économique. mais certains copains roulent sur l’or. Ne riez pas de la Californie, la France suit exactement le même chemin (20 milliards d’€ déjà dépensés, en pure perte, pour nos 5 000 éoliennes, et autant de programmées, soit 10 centrales nucléaires clefs en mains).
Très bonne analyse, ainsi que les deux commentaires précédents.
Tout ceci vaut aussi pour les gigantesques incendies en Australie, où l’entretien des forêts, que les aborigènes (les vrais écolos) pratiquaient depuis des millénaires, a été supprimé par les (nouveaux) écolos.
Si nous continuons avec les folies actuelles, le crash dans le mur est garanti.