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La PAC en France toujours plus généreuse avec le bio

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La Politique agricole commune (PAC) joue un rôle majeur pour l’agriculture française sur-administrée et sur-normée. Les derniers arbitrages de la PAC 2023-2027 viennent d’être dévoilés lors d’une présentation aux parties prenantes lors du Conseil supérieur d’orientation (CSO) qui a eu lieu le vendredi 1er juillet 2022. Les points qui restent à trancher seront soumis pour approbation à Bruxelles. La réponse devrait être connue à la fin du mois de juillet. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que ces dernières modifications, opérées sous la houlette du nouveau ministre Marc Fesneau, sont très favorables à l’agriculture dite biologique.

En effet, la PAC 2023-2027 devrait permettre aux exploitations agricoles certifiées haute valeur environnementale (HVE) ou bio d’obtenir l’écorégime supérieur. Le montant de cet écorégime supérieur sera de 80 € par hectare pour les exploitations en HVE et de 110 €/ha pour les bio, soit 30 €/ha de plus ! Les exploitations en conversion vers le bio bénéficieront également de ce niveau élevé. A cela il faut ajouter le crédit d’impôt spécifique aux “bios” qui sera de 4 500 € à partir de 2023 contre 3 500 € actuellement, soit 1 000 € de plus.

Le ministère de l’Agriculture se félicite que le bio puisse bénéficier de plus d’aides. Or, elles ne se justifient en rien ! Comme l’IREF l’a démontré à travers de nombreux articles et études, le bio est non seulement beaucoup moins productif que le conventionnel, mais il ne présente aucun bénéfice environnemental, sanitaire ou nutritionnel supérieur par rapport à l’agriculture conventionnelle.

Encore une nouvelle décision guidée par l’idéologie portée par le lobby du bio. Ce dernier ne manquera d’ailleurs pas de demander encore plus de subventions pour faire vivre son modèle déficient. Pourtant, l’une des nécessités pour l’agriculture française, une fois libérée du joug administratif, serait d’en finir avec le cercle vicieux des subventions.

 

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5 commentaires

Povredenou 6 juillet 2022 - 8:13

On subventionne le bio à donf.
Pour des vertus inventées. Les autres agriculteurs dépensent plus à cause de ka dissémination des chardons par les bois qui kes laissent fleurir.
De l’argent public pour subventionner une agriculture qui a beaucoup moins à vendre.
On délire complètement en France et ces bobo bio seront les responsables d’une gabegie infernale.
Les arguments sont tellement fallacieux que tôt ou tard nous reviendrons comme avant.
L’inflation ruiner cette itopie5de gosse de riche qui croit que notre rôle de superpuissance est figédans le marbre.
Nous allons prendre cher.

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Obeguyx 6 juillet 2022 - 9:50

Pourquoi ne pas subventionner le « bio », on subventionne bien les délires de la fonction publique !!! Et oui, nous allons prendre très, très cher.

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montesquieu 6 juillet 2022 - 10:03

Le BIO est une escroquerie qui fait le bonheur des bobo gogo. Mais le reste de la population n’a pas à en être les victimes.

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FELTEN 6 juillet 2022 - 2:36

Ce qui est intéressant c’est que tout cela se passe pendant la guerre en Ukraine et qu’on va avoir besoin, peut-être pendant des années si la guerre s’éternise, de produire plus dans les autres pays. Donc, pour la France, il faut éliminer les jachères et exploiter les terres raisonnablement et non dans le mirage bio beaucoup moins productif et somme toute sans véritable avantage pour la société. De l’art de se tirer dans le pied!

Grinderdo

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Dudufe 9 juillet 2022 - 9:19

Ah ,là,là ces escrologistes qui réussissent à influencer Bruxelles !

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