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La fermeture des centrales nucléaires empêche la lutte contre le réchauffement climatique

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Dans 28 ans, en 2050, la France et l’Europe devront atteindre la neutralité carbone et, par conséquent, compenser toutes leurs émissions de gaz à effet de serre. C’est le rôle que doivent jouer en partie les puits de carbone comme les forêts ou les océans. Malheureusement ceux-ci ne sont pas suffisants, c’est pourquoi il est prévu de réduire, en parallèle, les émissions de carbone (la France s’est engagée à réduire ses émissions de 40% entre 1990 et 2030).

Mais tenir cet engagement est devenu de plus en plus difficile pour la France à cause de sa politique de réduction de la part du nucléaire dans la production électrique. C’est ainsi, selon les experts de Citepa, que les émissions de CO2 n’ont été réduites que de 0,6% au cours du premier semestre 2022. « L’arrêt des centrales nucléaires [a freiné] la baisse des émissions de CO2 [et la] raison est à chercher du côté de la production d’électricité : la France s’est en effet tournée vers le gaz pour en produire et compenser les nombreux arrêts de centrales nucléaires en 2022 », affirment les experts. Ainsi, les rejets liés à la production d’énergie ont grimpé de 7,6% apprend-on dans Les Echos.

Les écologistes ont donc eu tout faux en monnayant leur soutien politique contre la diminution du nucléaire. Ils obtiennent un résultat inverse de celui qu’ils souhaitaient. Comme souvent avec les idéologues, ils tiennent le rôle de pompiers pyromanes. Gouverner, c’est pourtant prévoir et tant que les petits arrangements électoralistes entre-amis perdureront, c’est la grande politique, celle de la vision au long terme, qui en souffrira. Dans l’attente des prochains nouveaux réacteurs, qui n’entreront en activité qu’à partir de 2035, nous allons devoir développer la filière des énergies renouvelables et, surtout, intermittentes, au pas de course. D’ici là, les entreprises et les ménages auront à assurer la majorité de l’effort climatique. Merci EELV !

 

 

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4 commentaires

Laurent46 1 octobre 2022 - 4:48

L’UE avec en tête le pays le plus taxé au monde et parmi les plus endettés au monde par habitant continue sa folle destruction jusqu’au soulèvement du peuple qui sera peut-être la prochaine étape. mais aussi celle qui signera la fin de l’UE et de la France telle qu’elle était.
Maintenant au regard du réchauffement des eaux nécessaires au refroidissement des centrales nucléaires je me demande ou est le vrai problème si ce n’est dans le crâne peut-être bien plein mais surtout mal, très mal fait de toute une mafia qui se prétend être l’élite du monde nouveau qui ne possède qu’une grosse case remplie d’une Prétention et fainéantise surdimensionnée qui sera le seul reste de la culture Républicaine.

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GHUS 1 octobre 2022 - 8:33

Au final, les écologistes auront obtenu ce qu’ils voulaient càd plus d’énergie renouvelable en attendant que le nucléaire reprenne le relais en 2035. Le coût en aura été colossal pour le budget de l’état, donc les contribuables.
Encore faudra-t-il savoir doser intelligemment cette montée en puissance du renouvelable, au risque de se retrouver avec un trop-plein de production d’électricité une fois le nucléaire remis à sa pleine capacité car à ce stade a-t-on la certitude que ce trop-plein pourra être exporté, tous les pays européens ayant chacun produit un effort comparable.

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Bernard GUILHON 1 octobre 2022 - 1:52

« Le coût en aura été colossal pour le budget de l’état, donc les contribuables. » 200 milliards d’€ jusqu’à présent et autant de prévus dans les 10 ans. « au risque de se retrouver avec un trop-plein de production d’électricité une fois le nucléaire remis à sa pleine capacité ». Aucun risque. Le temps de redémarrer le nucléaire (si on s’y met tout de suite, ce qui n’est pas acquis) les éoliennes seront hors d’usage, surtout en pleine mer. Quant au solaire, n’en parlons pas : efficace 6 H par jour avec un facteur de charge de 15%. Ces deux énergies, « renouvelables », sont surtout intermittentes et nécessitent une puissance équivalente, assurée par des combustibles fossiles. Dur à avaler pour les ayatollahs anti-carbone.

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Obeguyx 1 octobre 2022 - 3:02

Le rêve écologiste s’est éteint définitivement en 1974 / 1975. L’écologie n’existe plus, ce n’est qu’un mot utilisé par des « maffieux » qui veulent se faire une place au soleil. Les bobos des villes et quelques-uns des champs y croit encore. Je souhaite un hiver avec 15 jours à -30° afin de leur rabattre le caquet à jamais. Un criminel, aujourd’hui vaut mieux qu’un « écolo », car le criminel sait ce qu’il est, alors qu’un écolo est un criminel qui croit sauver les autres. La nuance est très grande, même si les adeptes du « wokisme » n’y croient pas.

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