L’invasion de l’Ukraine par la Russie a provoqué une crise alimentaire mondiale. Les exportations des céréales ukrainiennes sont bloquées par l’armée de Vladimir Poutine et les prix des engrais chimiques flambent. L’Union européenne tente d’aider les pays les plus pauvres d’Afrique et du Moyen-Orient à surmonter cette crise. L’UE prévoit par ailleurs de lancer une initiative visant à réduire de manière structurelle la dépendance des pays pauvres aux engrais russes. Une des solutions serait de les aider à développer leurs propres usines d’engrais.
Mais la Commission européenne multiplie les entraves, selon Reuters, pour des raisons… écologiques. Pour elle, « le soutien à la production d’engrais dans les pays en développement serait incompatible avec les politiques énergétiques et environnementales de l’UE ». Cette dernière demande donc aux gouvernements européens de mettre en place un plan visant à « promouvoir des alternatives aux engrais ».
Complètement hors-sol, déconnectée de la réalité, la Commission européenne bloque ainsi la possibilité pour de nombreux pays en voie de développement d’atténuer les conséquences de la crise agricole actuelle. Les engrais sont absolument indispensables pour le secteur agricole, et encore plus pour les agriculteurs des pays en voie de développement. Que personne au sein de la Commission européenne ne soit au courant de ce simple fait est ahurissant. Sans engrais, des centaines de millions de personnes courent vers une famine certaine.
L’écologisme est un vrai virus qui contamine les prétendues « élites dirigeantes ». La bureaucratie européenne était déjà un vrai fardeau pour l’Europe. Teintée de vert écolo, elle en devient dangereuse.
6 commentaires
Quand les « shadoks » sont au travail, plus ils « travaillent » plus il ne se passe rien…. résultat catastrophique bien évidement.
Que rien ne soit entrepris pour une baisse du prix des engrais et pour leurs productions en quantité suffisante est une catastrophe.
Quand on voit les rendements en blé en bio avec des champs envis de chardon nous allons payer très cher les conséquences du dogmatisme écologique.
Nous manquerons de blé la russie nous en fournira. Croire que nous resterons un pays riche sans rien à vendre est une folie.
Est-ce bien l’invasion de l’Ukraine qui a provoqué cette crise ? Que représente le pourcentage de céréales et d’engrais bloqués en pourcentage des échanges :mondiaux ?
Bonjour Clément, à mon sens, la guerre Russo-Ukrainiene est un accélérateur, cette crise allait arrivée à cause des décisions ineptes prises par les néo-religieux climatiques. La guerre a seulement anticipé la crise énergétique. Il faut assimiler, qu’après le communisme et le nazisme, l’idéologie carbono-verte est à l’origine d’un nouveau crime lent contre l’humanité.
Les coupables opèrent en bande organisée et extrêmement structurée, ils devront répondre d’escroquerie, de dol et de spoliation des biens personnels et publics devant un grand tribunal. Merci. Bien à vous
Le souci c’est que, parfois, on finance une usine d’engrais, et elle sert à faire de l’explosif.
Ça s’est déjà produit : des tas de dictatures du tiers monde réclamaient « leur » usine d’ammoniac, puis d’acide nitrique. les deux, à nos frais. Reste plus qu’à mélanger avec certains produits d’usage courant, et mettre le résultat dans des obus, des bombes, des roquettes…
Bonjour, en fait n’est-ce pas le souhait des escrologues, qui par définition, sont des collapsologues, à l’image de leur chef, le patibulaire Klaus Schwab. Voir mourir des millions de personne est donc dans leur ADN. Quelle décision absurde ne prends-t-on pas au nom de l’écologie. Terme qui n’a plus aucun sens, c’est pour cela que je ne l’utilise plus.
A l’instar de l’allocution de Madame Roland montant sur l’échafaud le 8 novembre 1793, s’écriant ; » liberté, que de crimes on commet en ton nom »…il suffit de remplacer liberté par écologie et cela devient  » écologie, que de crimes on commet en ton nom »…
Tout est dit.
La roue semble tourner, U.V.D. Leyen et ses complices sont démasqués.
Merci. Bien à vous