Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Financement de l’audiovisuel public : le chemin de (La) Croix du contribuable

Financement de l’audiovisuel public : le chemin de (La) Croix du contribuable

par
0 vues

A l’occasion de l’examen à l’Assemblée nationale d’un projet de loi visant à pérenniser le mode de financement de l’audiovisuel public par prélèvement sur la Tva, La Croix (19 novembre 2024) a consacré une double page à « L’audiovisuel public, indispensable et critiqué » dont le titre même démontre le soutien que les chaînes du service public reçoivent de la part du quotidien chrétien de gauche.

Mais le meilleur se trouve en une dans l’éditorial de son rédacteur-en-chef (« Le socle du service public »). Il s’agit d’un dithyrambe sur le service public : « Dans un univers concurrentiel ouvert à l’investissement privé, l’audiovisuel public exerce une mission de service… public, notamment dans la transmission de l’information et le soutien à la culture ». Jean-Christophe Ploquin ajoute sans rire : « Financé par la communauté nationale, il est astreint à des principes particuliers – la continuité du service, la neutralité, l’adaptabilité aux évolutions technologiques-, et on compte sur lui pour refléter la diversité du pays ». Il conclut, toujours sans plaisanter : « Un audiovisuel public puissant, diversifié et indépendant rend service à la démocratie ».

A croire que le rédacteur-en-chef de La Croix ne regarde ou n’écoute jamais les chaînes du secteur public ! La partialité, l’absence de pluralisme, le biais de gauche y sont quotidiens. Quant à la continuité du service, elle est régulièrement mise à mal, particulièrement sur les antennes de Radio France, touchées par la gréviculture…

Rappelons que La Croix est gavée de subventions publiques avec plus de 9,2 millions d’euros d’aides en 2023, soit la bagatelle de 0,34 centimes d’euro par exemplaire vendu (Ministère de la Culture, Tableau des titres de presse aidés, 21 juin 2024). Comment un quotidien de gauche, largement financé par l’État, pourrait-il être indépendant et critiquer le service public ?

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire