L’association gauchiste devrait changer de nom et s’appeler dorénavant Oxfemme France.
Il nous arrive fréquemment de mettre le canal de LCI, une excellente chaîne d’information. Pourtant, quelle n’a pas été notre surprise d’entendre le présentateur de la matinale du 29 avril citer avec éloge la dernière publication d’Oxfam France intitulée « Le pouvoir, nom masculin », sous-titrée « Première édition de l’index de la féminisation du pouvoir d’Oxfam France » (avril 2025, 26 pages) ! Quant à la presse, même de droite, elle a repris comme un seul homme (pardon : comme une seule femme) les chiffres manifestement sans lire le rapport et notamment ses recommandations insensées.
Rappelons que, dirigée par Cécile Duflot, Oxfam France est une association d’extrême gauche, biberonnée comme il se doit à l’argent public , selon l’expression consacrée, même s’il n’y a évidemment pas d’argent public proprement dit : 52 % de ses fonds proviennent de « subventions et autres concours publics » selon les chiffres donnés sur son site officiel.
Habituellement, Oxfam France se distingue par ses rapports biaisés selon lesquels les ignobles riches sont de plus en plus riches, si bien qu’ils devraient être encore plus taxés. Cette fois, celle qui se qualifie d’« ONG féministe » a imaginé un nouveau coup d’éclat pour le 80eme anniversaire du droit de vote pour les femmes : un « bilan de la féminisation du pouvoir ». Pas de suspense, il est évidemment insuffisant, nous l’apprenons dès les premières lignes.
En effet, « le taux de féminisation du pouvoir en France est seulement de 28 % ». C’est que « les politiques publiques ont longtemps été faites par et pour les hommes, sans se soucier des problématiques spécifiques liées aux femmes et les minorités de genre ». Le ton est donné.
Nous apprenons avec plaisir que « le pays le plus exemplaire en matière de parité au gouvernement » est le Nicaragua, et que « les pays avec les plus hauts taux de parité » au parlement sont le Rwanda, Cuba et le Nicaragua, suivis de près par les Emirats Arabes Unis ! Cela explique sans doute le niveau remarquable (au sens étymologique du terme) de démocratie qui y règne.
Les inégalités étant croissantes, à tout le moins stagnantes, « Oxfam appelle à un nouvel élan de féminisation du pouvoir ». En effet, « le pouvoir reste encore trop masculin, empreint de normes patriarcales qui pénalisent les femmes ». Voici les quatre séries de propositions.
- Modifier la Constitution pour que l’État « assure » l’égal accès des femmes aux mandats électoraux et fonctions électives.
- Instaurer un « pouvoir exécutif plus paritaire » : membres du gouvernement, attribution des postes régaliens, mais aussi membres des cabinets ministériels et des directions de cabinet.
- Mettre en place des « modes de scrutin qui favorisent la parité » avec des binômes femme-homme et ce, non seulement pour les élections des deux assemblées, mais également au sein des assemblées avec les vice-présidents et les rapporteurs.
- Enfin, « responsabiliser les partis » avec un financement « sur des critères d’éga-conditionnalités (sic) » dans les instances de direction et des commissions d’investiture, et avec une multiplication par cinq du montant des pénalités.
L’étude ajoute quelques propositions qui laissent songeur : « accompagner les élues et les militantes (?!) dans leur maternité, à travers l’obligation à un congé maternité », créer une instance indépendante (à un moment où on tente de supprimer les organismes inutiles !), « renforcer les dispositifs de financement des frais de garde des personnes dépendantes (enfants, personnes âgées) ». Bref, le cocktail de gauche classique : obligations supplémentaires, dépenses à l’avenant et bureaucratisation croissante.
De manière bien connue, Françoise Giroud, qui n’était pas féministe mais qui n’avait pas l’habitude de se faire marcher sur les pieds, a dit en 1983 que la femme serait « vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente ». Ce jour est arrivé depuis longtemps avec la brochette de nullités féminines que nous avons dû supporter au gouvernement et au Parlement depuis de longues années et qui se sont révélées aussi incompétentes que leurs homologues masculins, ces « êtres répugnants et poilus » selon les mots de Jerry/Daphné (Jack Lemmon) dans le film culte Certains l’aiment chaud…
Ce qui nous importe, ce n’est pas d’avoir une présidente plutôt qu’un président, une députée plutôt qu’un député, bref une femme plutôt qu’un homme, c’est d’avoir quelqu’un de compétent, quel que soit son sexe. Thatcher plutôt que François Bayrou, mais François Bayrou plutôt que Mathilde Panot ou Marine Tondelier !
12 commentaires
Rien de surprenant, il y a longtemps que Cécile Duflot, ancienne prétendue écologiste, a laissé tomber sa carapace verte pour ne plus laisser voir que le rouge intérieur. C’est son droit. C’est aussi le droit du peuple français, de se laisser berner par ses dirigeants qui leurs font payer les fantasmes – et certainement le bon salaire – de cette dame astucieuse. En Amérique du Sud, un “proverbe” dit : les malins vivent sur le dos des naïfs qui, eux, vivent de leur salaire. Il y a beaucoup de malins en France, surtout en politique, et encore plus de naïfs.
Décidément, je suis plus sud-américain que je ne le pensais !
Les néoféministes affirment à qui veut l’entendre que les hommes et les femmes sont semblables et que la seule chose qui les différencient c’est la culture. Si nous sommes semblables, quel est l’intérêt de la parité …?
Par ailleurs il y a d’importants secteurs de notre société qu’elles ont vampirisé, comme l’Education Nationale, la Justice et la F.P.H où tout va de travers. Elles y occupent de plus en plus très majoritairement les postes de direction, comme les autres postes, et on ne les entend pas parler d’injustice…. Curieux !
Madame Duflot pantoufle (de vair) à la tête d’Oxfam France pour environ 10 000 € mensuel à ce qu’on dit.
Dis toto, pourquoi tu tousses ? C’est parce que comme contribuable, je m’enrhume….
Il y en a vraiment marre de ce classement par sexe ! En tant que femme, je me sens dévalorisée par la nomination de femmes incompétentes à des postes clés Borne, Belloubet, étant sur le podium.
Le pouvoir : nom masculin.
La dictature : nom féminin.
Et alors ?
Femme ou homme, quelle importance ? On ferait mieux de s’intéresser à la compétence
Je savais, de mon point de vue, que Cécile Duflot n’était pas 1 lumière, mais être conne à ce point c’est grave. Il faut arrêter de subventionner tous ces parasites et là je suis sûre, qu’avec les économies réalisées, nous arriverons à boucler le budget 2026 sans aucun problème. 😡😡😡😡
Pas besoin de dévaloriser les femmes, avec de telles propositions Duflot y arrive très bien toute seule!
Avec Cécile Duflot comme présidente de cette ONG gauchiste il fallait s’attendre à des inepties. C’est fait !
Une chaîne que je recommande sur YouTube : celle de Thaïs d’Escufon… une vraie féministe anti “féministe”. Pepites d’idées droites contre la féminisation de la société.
La parité une insulte aux femmes, tellement de
femmes nulles se retrouvent propulsées à des postes importants sans compétences