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« Droit aux vacances », le nouveau caprice de la Nupes

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Quel est le point commun entre la scolarité publique, l’accouchement, les antibiotiques, les routes départementales et les avocats commis d’office ? Ils sont gratuits, ou plus exactement, payés par les impôts. Payés au prix fort, d’ailleurs, puisque la France a le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé de la zone euro. Battant régulièrement ses propres records, ce taux s’élevait à 45,4% du PIB en 2022.

Eh bien ce n’est pas assez ! Les députés de la Nupes, conglomérat d’extrême gauche, ont annoncé une proposition de loi sur « le droit aux vacances ». Plus policé que le « droit à la paresse » revendiqué régulièrement par Sandrine Rousseau, le droit aux vacances s’inscrit dans la ligne idéologique du moindre effort et de la réclamation de son « dû », et de leur indispensable corolaire : « L’Etat y pourvoira ».

A écouter le député François Ruffin, l’Etat va même beaucoup y pourvoir, tant la proposition de loi est généreuse : trains à 1€, gratuité des péages l’été, universalisation des chèques vacances, colonies de vacances gratuites dans la nature, billets d’avion à prix bloqué pour les Ultramarins, gratuité du brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA)… Autant d’éléments pour remédier à ce que six députés de la Nupes ont dénoncé dans une tribune du JDD : « Il n’y a pas de politique publique des vacances en France ».

Voilà la grande affaire. Du début à la fin de la vie, tout est réglementé par l’Etat : de l’entrée obligatoire à 3 ans à l’école jusqu’à un système de retraite moribond, en passant par l’imposition de divers quotas, réglementations, normes et taxes sur la plupart des sujets, l’Etat est omniprésent. Légiférer sur le temps libre, c’est quadriller encore un peu plus notre horizon. C’est rogner encore un peu plus nos responsabilités personnelles. C’est s’approprier une petite part supplémentaire de notre liberté. Et c’est bien sûr plomber encore un peu plus les finances publiques.

Surtout, l’adoption du projet de loi engendrerait un débat cornélien : qui, du Français défavorisé partant en vacances grâce à un billet de train à 1€ ou du cheminot syndiqué en grève, sera dans son bon droit ? On a hâte de voir les députés de la Nupes en débattre.

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4 commentaires

Oncpicsou 21 juin 2023 - 6:35

Les camelots de la politique !
Qu’attendre de parasites stériles qui ont trouvé le filon de la politique pour vivre aux crochets des français qui travaillent et créent la richesse. Ces gens là n’ont pour seul compétence que celle de puiser dans la poubelle des idées écartées par simple bon sens et de s’en faire les géniaux promoteurs. Quel manque d’imagination !

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Gilles Vedun 21 juin 2023 - 10:13

En tant quécologiiste, je propose d’exporter la nupes en Inde qui a pré commandé 500 airbus afin qu’ils/ elles les conseillent pour rester sous développés ; dessous de table oblige on leur fait cadeau de « France stratégie » 😉

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JR 21 juin 2023 - 7:47

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JR 21 juin 2023 - 7:49

Bonjour, incroyable mais vrai ! A ce rythme de connerie, ils vont bientôt accuser le C02 d réchauffer le climat…pire, de le dérégler ! Merci

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