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M. Aubert, ce n’est pas la critique du libéralisme qu’il faudrait faire, mais celle de l’étatisme !

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Nombreux sont ceux qui se demandent quand la droite française abandonnera l’étatisme et deviendra une droite décomplexée, libérale, qui défend les libertés économiques, la concurrence et les privatisations. Les mesures protectrices, la taxation et les réglementations font partie de l’arsenal de la gauche des extrêmes. Et les leaders de la droite actuelle veulent faire la même chose… Lors d’une émission sur France 24, Julien Aubert, vice-président de LR, a soutenu que les Républicains devraient « aller plus loin dans la critique du libéralisme des années 1980-1990 ». Lorsqu’on voit du libéralisme là où il y eu du socialisme (les années Mitterrand) et de l’étatisme (les années Chirac) c’est qu’on n’a pas vraiment compris ce qui s’est passé en France. En 1980, les dépenses publiques représentaient 46 % du PIB, en 2022, 58.3 % : 12.3 points de plus. L’emploi public a augmenté de 1.5 millions de personnes durant la même période et les prélèvements obligatoires de 39.6 % à 45.4 % du PIB. On ne peut pas vraiment dire que la France a connu une période libérale.

C’est durant ces années-là que la France a pris du retard par rapport à ses voisins libéraux et que la Grande-Bretagne de Thatcher l’a dépassée économiquement. De même, c’est aussi durant ces années que l’Irlande libérale est, elle aussi, passée devant la France : son PIB/hab (PPA) est maintenant le troisième au monde, plus de deux fois supérieur à celui de la France (qui se situe à la 25e place) : 99.520 euros contre 47 290 euros. C’est aussi durant cette période que le PIB/hab français a commencé à décrocher par rapport au PIB de l’Amérique libérale : aujourd’hui, le PIB/hab (PPA) aux Etats-Unis est pratiquement 80 % plus élevé que le nôtre.

Tant que M. Aubert et la droite ne comprendront pas que c’est la critique de l’étatisme qu’il faut faire, pas celle du libéralisme, et que la France a besoin de libertés économiques, pas de taxes, d’impôts et de fonctionnaires, il n’y aura rien à attendre de cette opposition.

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18 commentaires

Almaviva 13 janvier 2024 - 8:19

Ce triste constat n’arrive pas à remettre en cause ces choix économiques désastreux ! Quand arriverons nous à remettre les choses à l’endroit !

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Jean-Aymar de Sékonla 13 janvier 2024 - 8:38

C’est comme ça que j’apprécie M.Lecaussin. Tout est dit.
Ces étatiques veulent étouffer la dimension humaine de l’économie: c’est totalitaire.
Le libéralisme doit être à l’économie ce que le judo est au combat de rue. Que l’état se contente d’arbitrer.

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Jean Guicheteau 13 janvier 2024 - 10:02

Concernant le PIB/tête, il ne faut pas regarder seulement la moyenne mais plutôt la médiane qui renseigne mieux sur la distribution des revenus.

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Nicolas Lecaussin 13 janvier 2024 - 10:31

c’est le PIB/PPA

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LYBD 13 janvier 2024 - 10:07

La contraction économique et sociale de la France est une réalité affligeante. L’état et ses services mettent le pays dans la contrainte:réglementaire, fiscale et autres.
Les différents gouvernements précédents n’ont que de cesse de contrôler et maitriser leur « ascension »personnelle ». Le pouvoir pour le pouvoir. Et il n’en sort rien pour personne si non pour eux. Ces gouvernements endorment les français en lachant du modèle social à la française. Il faut libérer la France. Faisons l’appel en juin prochain!!!!!!!!!

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Farid 13 janvier 2024 - 10:25

Oui mais,.. on ne scie pas la branche…seuls le FMI ou l’Armée pourront changer les choses.

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Lombled 14 janvier 2024 - 4:34

Surtout pas le FMI !!!

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Gilles Vedun 13 janvier 2024 - 10:36

Tant que la Constitution disposera que la France est un pays social ; j’ai bon ?

Bien à vous

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GERALD AQUILINA 13 janvier 2024 - 11:02

Vous avez parfaitement raison car aucun parti de droite ne représente l’idée que je me fais du libéralisme, je refuse donc d’être catalogué à droite , melange de RN et de LR qui est incapable de se fixer sur les vrais problèmes economiques de la France , et dont les programmes sont très loin de ce qui pourrait sauver notre pays du nauvrage .
Entre populisme et basses manœuvres politicards.

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Oncpicsou 21 janvier 2024 - 9:01

Vous n’êtes pas seul à le penser…

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Koerckel 13 janvier 2024 - 11:15

Aussi longtemps que le personnel politique continuera à vouloir nous protéger plutôt que de nous stimuler ce sera la même histoire. La rééducation des français dans leur grande majorité sera longue et douloureuse.

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Gilles Vedun 13 janvier 2024 - 2:32

Commençons par poser le problème convenablement
; Depuis De Gaule, il y a peut être une droite mais il n’y a plus de droite française cqfd.

Bien à vous

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Gilles Vedun 13 janvier 2024 - 2:33

J’ai bon cette fois Nico ?

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an 13 janvier 2024 - 4:20

Lisez les livres d’économie de lycéens en ES ! C’est comme les livres de l’UNRWA qui prônent aux enfants l’antisémitisme et la haine d’Israël mais là c’est la haine du capitalisme !!!

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Mennessier 13 janvier 2024 - 6:00

Je suis de votre avis mais le mot libéralisme est entaché de confusions multiples, en particulier du fait de l’anglo-sphère qui utilise le mot « liberal » pour signifier progressiste au sens démocrate américain.
Le mot « individualisme » siouffre aussi des mêmes maux, il est utilisé trop souvent pour signifier « égoïsme ».

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gillet 14 janvier 2024 - 10:15

Mais ou sont les compétences ? elles aurais disparues ?Mais où?Comment les retrouver avant que la France disparaisse?

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Lombled 14 janvier 2024 - 4:32

Tout est dit rien à rajouter !!

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AlainD 17 janvier 2024 - 1:11

Tant que nous serons gouvernés par des technocrates hauts fonctionnaires rien ne pourra changer. Ces gens ont une vision étroite de l’économie. Ils prônent un Etat tout puissant qui veut tout régenter par un empilement de lois, décrets, circulaires… Il n’est que de voir l’épaisseur des codes : du travail, général des impôts, de la sécurité sociale… Qui peut aisément se retrouver dans un tel maquis ?
Nos dirigeants ne cessent d’infantiliser la population, de mettre quelques rustines ici et là, distribuer des aumônes comme dans les républiques bananières. Voyez certaines grandes villes qui ont institué les transports gratuits : qui peut être assez naïf pour croire à la gratuité ? Quelques esprits simples sûrement qui ne voient pas plus loin que le bout de leur carte de transport, en revanche ils ne sont pas les derniers à râler quand ils voient augmenter les taxes car pour taxer point n’est besoin d’inciter le gouvernement.
Le Maire nous a servi un numéro bien préparé sur les bienfaits de sa méthode de bouclier tarifaire en arguant que le prix de l’électricité avait augmenté à cause de la guerre russo-ukrainienne et en faisant courageusement l’impasse sur le défaut d’entretien de nos centrales nucléaires et la combine du marché européen de l’énergie dont d’autres Etats européens sachant compter sont sortis…

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