Sauver la planète est aujourd’hui l’ambition sacrée de toute la jeune génération. C’est pourtant cette même génération qui a opéré un repli radical vers l’intérieur domestique, délaissant le grand air et les espaces naturels. Une étude du Manhattan College de New York dévoile qu’alors que 71% des mères jouaient dehors chaque jour lorsqu’elles étaient enfants, les leurs ne sont que 26% à en faire de même.
Le monde extérieur est désormais suspect de tous les dangers : maladies, insécurité, pollution, froid, autant de choses que notre époque, avide de confort et de théories du bien-être, n’est plus capable s’assumer. Les conséquences sont dramatiques : des enfants trop sédentaires souffrent de surpoids, de dépression, ils n’ont aucun moyen d’évacuer le stress et développent une myopie devant les écrans, sans lumière naturelle.
A l’inverse, la nature apaise et développe l’attention. Une promenade en forêt le samedi après-midi aura des effets formidables, aussi bien psychologiques qu’intellectuels et sociaux. Le biologiste canadien Scott Sampson explique l’intérêt d’une connexion à la nature : quand un enfant joue dehors, la nature lui offre des défis variés, il a l’occasion de prendre des décisions, de résoudre des problèmes. Il finira par avoir moins peur de faire des erreurs, ce qui fera de lui un meilleur apprenant.
C’est donc l’heure de remettre au goût du jour certaines pratiques du XIXème siècle et d’écouter les conseils éducatifs d’Alexandre Dumas : « Les enfants devraient vivre au grand air, face à face avec la nature qui fortifie le corps, qui poétise l’âme et éveille en elle une curiosité plus précieuse pour l’éducation que toutes les grammaires du monde ».
Mieux connaître la nature permettrait en outre aux enfants de ne pas acquiescer sans réfléchir aux thèses écologistes.
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Bonjour Aliénor, bon billet on en redemande, votre position vis-à -vis de votre âge vous honore. Et ce sont eux qui veulent nous expliquer ce qu’est la nature… Les collapsologues ont gagné, ils ont gangréné une génération et voire plus, à l’image de Hitler avec les jeunesses Hitlériennes en 1933. Ils sont fichus et ceux qui survivront à cette idéologie suicidaire seront traumatisés à vie. Si au moins ils ne nous emmerdaient (oups, c’est une Macronnerie à 80 k/h) pas, mais en plus ils veulent imposer aux concitoyens contribuables sains, cette nouvelle religion climato-carbonique qui fait Führer à la télé. De plus, ils assurent lutter contre le bienfaisant C02 présent à 0,04 % dans l’atmosphère, alors qu’à l’intérieur de l’habitat le taux est plutôt de 0,10 %, paradoxe ! C’est curieux, tout d’un coup, ils ne chassent plus le vilain C02, qui pourtant, leurs apportent la nourriture indispensable dans leurs assiettes ? Les parents et les enseignants éscrolo-woko-gauchisés sont responsables de cette situation. C’est un véritable gâchis. Réinformons. Merci. Bien à vous