La guerre en Ukraine a mis en lumière la fragilité des sources d’approvisionnement en gaz d’une grande partie des pays européens. Les chefs d’Etat du continent ont multiplié les démarches pour trouver des accords avec les pays producteurs et éviter ainsi une pénurie au cœur de l’hiver. Mais ce qu’il faut surtout, selon la dernière note du GIS, c’est que l’Europe puisse atteindre le plus rapidement possible l’indépendance énergétique.
L’Allemagne, qui a volontairement créé une relation de dépendance envers la Russie et son gaz, est obligée maintenant de faire preuve de pragmatisme et a décidé de prolonger la durée de vie de ses trois dernières centrales nucléaires en activité. Devant les mêmes difficultés, le gouvernement belge a pris les mêmes mesures en annonçant sa volonté de prolonger la durée d’exploitation de deux de ses sept réacteurs, alors que le pays devait sortir du nucléaire en 2025. Conscient de notre propre fragilité, Emmanuel Macron a complètement changé l’orientation de notre politique énergétique en annonçant la construction de nouveaux réacteurs.
La bataille contre l’énergie chère ne sera pas gagnée avec le plafonnement des prix, ni avec de nouveaux impôts. Pourtant, la Commission européenne souhaiterait créer une taxe sur les bénéfices des compagnies énergétiques. Ce sont le réalisme et l’innovation qui doivent prévaloir. C’est le nucléaire, la recherche et l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste qu’il convient de privilégier pour assurer notre indépendance énergétique, et non pas le gaspillage des milliards d’euros pour subventionner des énergies vertes.
3 commentaires
Bien vu Nicolas. Hélas nous avons à faire à des fous à tous les échelons qui sont en train de saborder définitivement le peu de positif de l’UE. Tout va finir par voler en éclat et nous serons obligés de repartir à zéro comme en « 45 ». C’est peut-être l’objectif visé par cette armada d’incompétents doublés de sinistres imbéciles va t-en guerre …
En parlant des milliards d’euros pour subventionner les énergies vertes et aussi le souhait des écologistes au niveau de l’isolation des logements,il faut signaler que les logements classés F ou G deviennent impropres à la location après 2023. Il existe 5.2 millions d’appartements de ce type.Il existe aussi 6700 entreprises d’isolation. Il en résulte que si tous les bailleurs voulaient faire isoler ces logements chaque entreprise aurait à réaliser environ 780 travaux d’isolation !
Sans compter que les logements classés E seront impropres à la location en 2034 !
Bonjour, le paradoxe dans tout cela, c’est que nous arrivons à une situation souhaitée par les pseudo-écolos. Nous vivons donc les prémices de ce que pourrait être une gouvernance écolo… Il est urgent de redresser le pays qui est en déclin, par consequent toutes tentatives de prise de pouvoir d’un écolo doit être fermement contrée. Cette situation est strictement la conséquence de choix politiques ineptes. Merci. Bien à vous