La COP29 (Conférence des Nations unies sur les changements climatiques) se déroule en Azerbaïdjan, à Bakou, du 11 au 22 novembre. Plus de 32 000 personnes venues du monde entier se réunissent afin de convenir des mesures à prendre pour « faire face à la crise climatique, comme limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius, aider les communautés vulnérables à s’adapter aux effets des changements climatiques et parvenir à des émissions nettes nulles d’ici à 2050 ». Une certitude se dégage déjà  : la COP29 ne sera pas très écologique et contribuera largement à l’augmentation des émissions de CO2, les participants étant plus nombreux à s’y rendre en avion, parfois en jet privé, qu’à bicyclette. Ces rassemblements servent surtout à faire les poches des contribuables pour trouver des centaines de milliards de dollars qui seront dépensés sans aucune assurance qu’ils seront utiles à quoi que ce soit. Cependant cette année, à Bakou, les participants font grise mine. D’entrée de jeu, le président du pays hôte, Ilham Aliyev, a dit aux délégués que les énergies fossiles étaient un « don de Dieu » et a critiqué un « double discours, l’habitude de faire la leçon aux autres pays et l’hypocrisie politique des pays développés concernant les questions climatiques. »
Ensuite, l’élection de Trump change complètement la donne. L’Amérique va passer d’un président, Joe Biden, qui avait fait de la lutte pour le climat sa priorité numéro un et a dépensé des dizaines de milliards pour les énergies vertes, à un autre, Trump, qui veut supprimer, et les subventions à ces mêmes énergies vertes, et les réglementations limitant l’exploitation des  combustibles fossiles. Il veut accélérer l’extraction du gaz et du pétrole de schiste et il se retirera très probablement de l’Accord de Paris (il l’avait déjà fait lors de son premier mandat). De même, l’Allemagne, dont la coalition au pouvoir vient d’imploser, peine de plus en plus à suivre le rythme des objectifs imposés pour atteindre la neutralité carbone et le prochain chancelier pressenti est beaucoup plus proche de la vision de Trump que de celle des écologistes. Enfin, pendant que se tient cette messe climatique, la Chine continue de construire des centrales à charbon. Et si le communiqué le plus réjouissant à l’issue de cette COP, c’était un avis de décès ?
12 commentaires
qu’est ce qu’on appelle politique climatique au juste?
je vois pour le moment de la redistribution, plus d’étatisme, plus de taxes..
mais par exemple pas grand chose sur la consommation de fossiles MONDIALE…
les » poltiques covid » (au sujet desquelles on peut poser la même question que ci dessus) ont plus affecté cela que les accords climatiques…
ce n’est pas une question stupide à mon opinion d’autant plus que j’avais cru voir passer une proposition de loi visant à sanctuariser toute politique climatique..
comprenez moi bien…
et dire que grâce à ce qu’on emet maintenant « on « émettra moins plus tard…ne fait pas sens..
et notre Emmanuel national ne s’y rendra pas !
sans doute a-t-il raison, car loger 32.000 personnes dans ce bled, comment est-ce possible ?
et comment y aller autrement qu’en avion, super écologiques ?
à dos de chameau ?
Christian
Comme Mr. Ilham Aliyev a raison de déclarer que les énergies fossiles sont un « don de Dieu » . C’est bien le dieu soleil qui a donné la vie, aux organismes vivants, qui une fois transformés à l’abri de l’air nous donne les énergies fossiles. ( au passage, c’est du bio et sans pesticide….). Ce stockage des anciennes « ENR » est prêt à être « consommé », sans vouloir utiliser des méthodes énergivores, sans déséquilibrer les échanges atmosphériques (voir les rendements à la source des machines dites vertes, que l’ADEME oublie un peu vite).
Ceux qui ont les meilleures intentions sont trop souvent pris au piège par un système défectueux qui privilégie les intérêts,la concurrence,et le profit au bien être de l’humanité et de la planète.
On sent bien depuis un moment que le délire écolo s’essouffle à mesure qu’il pèse sur notre mode de vie et nos finances. Bientôt 10 ans qu’un Fabius presque en larmes clôturait une COP21 sur l’avenir radieux d’une électricité hors de prix, des interdictions de se déplacer ou de louer ses biens, des obligations de dépenses de travaux, etc., sous l’oeil amusé des extra-européens…
Marre de cette paranoïa relative au changement climatique qui coûte très cher . Rien ne prouve ,comme il à été écrit dans vos colonnes,que cela soit dû à l’activité humaine.
Quitte à me répéter,lorsque les glaces de l’ère glaciaire ont fondu il n’y avait aucune activité humaine !!! C’est très prétentieux de prétendre que l’activité humaine peut avoir une action,en bien ou en mal sur le climat.
Si seulement cela pouvait être vrai. Aliyev pourra être remercié pour avoir mis fin à cette arnaque qui ruine l’occident.
Se peut il que certains puissent commencer à changer d’avis ou voir la réalité manière plus optimiste.
On se demande ce que la France, qui n’est que pour 0,85% dans les emissions mondiales de CO2, va y faire ?
Le « sauvetage de la planète » est devenu une religion. Pourquoi ne faut il parler que du dérèglement climatique ? Nous subventionnons à tout va les énergies alternatives comme le solaire et pis encore l’éolien. Subventions qui ont permis aux promoteurs de se mettre de l’argent plein les poches pendant que notre énergie nucléaire était plus ou moins abandonnée ce qui a conduit à une dégradation des moyens de production, l’arrêt de certaines unités par mesure de sécurité. L’impéritie de nos dirigeants nous en fait payer le prix comme d’ailleurs le marché européen de l’énergie, alors que nous étions auto-suffisants.
Ce serait effectivement une très bonne nouvelle ! Et que Guttierez soit remis à sa juste place, devant les échecs répétés de l’ONU et sa présence inqualifiable au sommet des BRICS tenu à Kazan, où il s’est littéralement prosterné devant Vladimir Ier.
Ce ne sera pas la dernière, même si ses résultats approchent de la nullité. 32 000 personnes en profitent pour voyager, faire du tourisme et éventuellement, travailler un peu (rappelons nous les COP à Bali, Lima, Sharm el Sheik, etc..), aux frais des contribuables évidemment. Que font-elles à un instant T ces 32 000 personnes ? Toutes à réfléchir aux actions à mener contre le carbone ? Quelle blague ! Je connais très bien Lima et son microcosme, pendant la COP, le tourisme dans les Andes et les établissements licencieux haut de gamme de Lima n’ont jamais aussi bien fonctionné. Seule la COP a donné des résultats médiocres. Il y aura une opposition farouche à la suppression des COP, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, bien sûr…